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Le moment où le premier variant a atteint la région

Le Dr Sylvain Leduc, directeur de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent. (Photo capture d’écran)

(Rétrospective de 2021)-MARS-L’année 2021 aura été la seconde de la crise sanitaire et un moment clé de la crise sanitaire est survenu en mars, quand on a annoncé l’arrivée du premier cas de variant de la COVID-19.

En point de presse le 12 mars, le directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent, Sylvain Leduc, a confirmé la présence d’un premier cas de variant dans la région chez une personne du Bas-Saint-Laurent qui n’avait pas reçu de visite et qui n’avait pas été à l’extérieur de la région.

« Depuis un peu plus de deux semaines, tous nos cas positifs sont envoyés dans un laboratoire pour un criblage afin de voir s’il s’agit de la souche initiale du coronavirus ou d’un variant. Sur 72 cas, 71 sont de la souche originale et un premier cas d’un variant. D’autres tests seront effectués pour déterminer du type de variant, mais il est probable que ce soit le variant britannique puisque c’est celui qui circule au Québec, sauf en Abitibi où on retrouve le variant de l’Afrique du Sud », indiquait le Dr Leduc.

Plus contagieux

Le variant britannique est plus contagieux que la souche originale. « C’est pourquoi nous avons réagi rapidement hier soir pour inviter les gens s’étant rendus dans trois restaurants de la région de Rivière-du-Loup à ce faire dépister. Il faut retracer les contacts le plus rapidement possible pour limiter la propagation », expliquait le Dr Leduc, qui précise que le variant britannique est aussi plus féroce.

Remontée

Le Dr Leduc signalait une recrudescence du nombre de cas depuis 7 à 10 jours. « Notre taux de cas par 100 000 habitants a doublé depuis deux semaines. Ceux qui pensent qu’on a rouvert les restaurants parce que le virus a disparu sont dans l’erreur. Le virus est toujours là et il est partout sur notre territoire puisque sept des huit MRC ont eu des cas depuis deux semaines (à l’exception de la Matapédia). Nous avons dû procéder à du dépistage dans des relais de motoneiges puisque des motoneigistes atteints s’y sont rendus. Une dizaine de cas proviennent de ces endroits et d’autres qui sont comptabilisés dans leur région d’origine. La Semaine de la relâche scolaire a amené des gens dans la région, notamment des motoneigistes ».

La Santé publique précisait que la situation demeurait sous contrôle. « La situation est délicate et fragile, mais sous contrôle. Le vaccin est très efficace contre la souche originale, mais aussi contre les variants. Les gens qui sont vaccinés doivent continuer de maintenir les mesures. Notre appel au dépistage a été bien entendu. Les gens collaborent très bien. Plus de 300 personnes ont passé le test en lien avec les trois restaurants. Il y aura sûrement des cas positifs, mais ça ne veut pas dire qu’ils seront tous du variant », soulignait le Dr Leduc.

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