« Saisir l’imperceptible » de Fernande Forest

Le Musée régional de Rimouski annonce la présentation de l’exposition « Saisir l’imperceptible » de l’artiste rimouskoise Fernande Forest à la salle 3, du 14 janvier au 20 mars.

« L’exposition « Saisir l’imperceptible » propose un aperçu des recherches et des réflexions interdisciplinaires menées par Fernande Forest au cours des trois dernières années. S’inscrivant dans la suite du corpus « Curiosités forestières » (2016), dans lequel l’artiste a créé des plantes indigènes hybrides susceptibles de méprendre plus d’un observateur, ce projet se penche sur les semences potagères et leurs valeurs intrinsèques », explique un communiqué du Musée.

« Par le biais d’une trentaine d’œuvres photographiques et numériques méticuleusement sélectionnées – dont la toute récente vidéo « Fantasmagorie de semences potagères » (2021), présentée dans la vitrine du centre de création numérique TOPO l’automne dernier –, « Saisir l’imperceptible » traite de la genèse alimentaire et du cycle de la vie végétale, puis sonde les limites de notre capacité à percevoir le monde naturel », précise-t-on également.

Cette exposition fait suite à la présentation de « Des points mouvants » de Yann Pocreau et s’inscrit dans une programmation thématique du Musée où les artistes questionnent notre rapport au monde en explorant à la fois l’infiniment petit et l’immensité de l’univers.

Rencontres avec l’artiste

En raison de la situation sanitaire, il n’y aura pas de vernissage. Il sera toutefois possible de visiter l’exposition en présence de l’artiste en réservant sa place pour une des cases horaires disponibles les dimanches 16 janvier, 23 janvier, 6 février, 20 février, 6 mars et 20 mars.

Afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur, ces visites se feront en bulle familiale ou une personne par case horaire à la fois. Pour réserver une place, il suffit de suivre ce lien.

Pour les visites libres, l’exposition est ouverte au public en tout temps sur les heures régulières du Musée.

Parcours

Originaire de Bonaventure, Fernande Forest vit et travaille à Rimouski, où elle entretient une pratique active en art visuel et en design graphique depuis plus de 30 ans. Son travail a été exposé au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Europe. Elle a participé à de nombreux symposiums, résidences et événements de création in situ, dont la septième Rencontre photographique du Kamouraska, commissariée par Baptiste Grison. D’abord photographique, sa pratique artistique intègre également les arts numériques et l’art relationnel. Fernande Forest a réalisé plusieurs projets d’art public dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement.

Ce projet a bénéficié de l’appui du Conseil des arts du Canada, ainsi que de la collaboration de Claude Belzile et d’André Rochon (Institut des sciences de la mer de l’Université du Québec à Rimouski), de Patrice Fortier (Société des plantes du Kamouraska), de TOPO – centre de création numérique et de Culturel Bas-Saint-Laurent.

« Focus sur la collection »

En écho à l’exposition « Saisir l’imperceptible », dans laquelle la technologie permet de dévoiler puis de transcender la nature véritable des semences potagères, le Musée présente l’oeuvre numérique « Combler le noir » (2016), de Laurent Lévesque, aux mêmes dates, à la mezzanine du troisième étage.

« Focus sur la collection » est une nouvelle initiative du Musée qui vise à mettre en valeur les oeuvres de sa collection et à les rendre accessible au grand public. L’œuvre numérique de Laurent Lévesque présentée dans ce cadre est présentement en voie d’acquisition par le Musée régional de Rimouski.

À propos

Dans sa pratique, Laurent Lévesque explore les espaces de tension entre le naturel et l’artificiel. Il s’intéresse à nos rapports à la nature, à l’espace et au temps dans un contexte d’insécurité environnementale, mais également face à l’autorité des technologies, à la mondialisation des marchés et à l’omniprésence d’Internet.

Avant d’être offerte en don par l’artiste, l’œuvre « Combler le noir » (2016) aura été exposée au Musée dans le cadre de « Sorties dans l’espace » (2019), ainsi qu’au Centre d’art actuel Bang (« L’Apparente simultanéité des étoiles dans le ciel d’aujourd’hui », (2017-2018).