Collision présumée causée par la drogue
Conductrice sous surveillance policière à Mont-JoliUn accident qui pourrait s’avérer avoir été causé par l’usage de drogue au volant a fait trois blessés mineurs à Mont-Joli, en fin d’après-midi, aujourd’hui.
« C’est une collision survenue peu après 16 h 20, sur le boulevard Gaboury, à l’angle de la rue des Fusiliers. À ce moment, une petite voiture de promenade avec une femme à bord, qui circulait sur la route 132, n’aurait pas cédé le passage à une fourgonnette qui circulait pour sa part en ligne droite, en s’engageant sur sa gauche, sur l’avenue des Fusiliers, en direction Nord. À la suite de l’impact, la conductrice du véhicule en faute a subi des blessures légères, tout comme les deux occupants de la fourgonnette. Ils tous été transportés dans un centre hospitalier de façon préventive. On ne craint pas pour la vie de qui que ce soit, mais la femme qui aurait causé la collision semblait avoir les capacités de conduite affaiblies par la drogue. C’est la raison pour laquelle elle est sous surveillance policière », précise la sergente Audrey Ann Bilodeau, agente d’information de la Sûreté du Québec.
Échantillons
« Des échantillons sanguins pourraient être prélevés pour tenter de savoir si ses capacités étaient affaiblies par la présence d’une ou de plusieurs drogues ou d’une combinaison d’alcool et de drogue. La route 132 a été fermée seulement pour la durée du remorquage. Pour l’enquête, généralement, le médecin autorise les prélèvements – ce qui devrait être le cas pour des blessures légères- mais ça prend plusieurs semaines avant que l’on obtienne les résultats des taux et des quantités de drogues présentes. On n’aura pas de développements dans les prochaines heures, c’est certain. »
« Quand nous obtenons les résultats des tests, c’est à ce moment que les accusations sont déposées, s’il y a lieu. Si la personne devait refuser de fournir les échantillons malgré l’assentiment du médecin, cela ferait partie d’une autre accusation en vertu du Code criminel. Par expérience, je peux vous dire que les gens acceptent les tests pour éviter d’avoir une accusation supplémentaire. Quand les personnes accidentées ne sont pas blessées, elles sont accompagnées au poste de police, où on peut faire un autre type de tests, mais dont les résultats prennent sensiblement le même temps à nous être transmis », ajoute la sergente Bilodeau.