Réapprendre à jouer… sans avoir peur
Le porte-parole de la Coalition pour la promotion du sport au Québec, Guylain Dupuis, a fait parvenir cette photo éloquente de jeunes hockeyeurs qui se sont retrouvés sur la patinoire de leur quartier à Rimouski dimanche matin « pour se donner un semblant de normalité malgré le froid afin de jouer une partie amicale.
« Voilà maintenant pratiquement trois saisons que la pandémie frappe et que nous sommes privés de pratiquer notre passion, de notre sport. Qui au niveau politique écoute un enfant, un adolescent. C’est vrai que ce n’est peut-être pas si important parce qu’ils ne lisent pas les journaux, ne regardent pas les nouvelles et surtout ils ne votent pas », commente monsieur Dupuis.
Une jeunesse oubliée
Une jeunesse oubliée au nom de qui au nom d’un quoi? « Nos décideurs n’avancent jamais de chiffres ou d’études pour justifier cet acharnement à fermer les sports, les gyms, les restos. C’est quand même bizarre que nos décideurs soient pratiquement les seuls à en décider ainsi à travers le monde. Le virus n’est pas le même dans un aréna du Québec qu’en Ontario. Au Vermont ou à Boston », déplore le Rimouskois.
« Nous demandons de la considération pour la base de la santé, c’est-à-dire la pratique du sport et pour notre jeunesse. Jamais nous n’avons demandé une reprise en fou. Nous voulons de vraies réponses. Nous demandons des évidences et pas des mots vides comme « la lumière au bout du tunnel » ou « j’ai confiance dans mon cœur », lance monsieur Dupuis à propos des récentes déclarations de François Legault et d’Isabelle Charest.
« Ce n’est pas drôle. Il faudra réapprendre aux enfants à jouer sans avoir peur. La photo est en noir et blanc, car nous avons besoin d’un signe pour reprendre nos couleurs », illustre Guylain Dupuis.