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« Beaucoup d’improvisation », déplore le RSEQ

Mesures sanitaires pour la pratique du sport
À quand le prochain match ? (Photo: archives)

La grogne se fait de plus en plus sentir dans le milieu du sport au Québec face aux annonces gouvernementales au compte-goutte vers une reprise graduelle du sport.

Le directeur régional du Réseau du sport étudiant de l’Est-du-Québec (RSEQ), Éric Plourde, dénonce la situation actuelle au nom de tous les jeunes qui ont obtenu le droit de s’entrainer, sans toutefois pouvoir reprendre les compétitions. Sans oublier les règles pas faciles à suivre touchant le port du masque, selon l’âge et le fait de faire partie d’un cadre scolaire ou civil.

« C’est l’incompréhension sur ce qui est véhiculé comme directives qui est difficile à comprendre. Les étudiants-athlètes, les entraineurs, les parents, la direction, on est environ un million de personnes qui ne savent plus où donner de la tête. Comment peut-on expliquer que le virus peut faire la différence dans tout ça ? L’étudiant qui fait du basketball dans l’équipe de son école porte un masque, mais dès que c’est dans un cadre associatif, il n’a plus besoin de protection ? On manque d’outils pour donner des explications », questionne-t-il.

M. Plourde estime que le milieu scolaire a toute la maturité requise pour bien gérer l’actuelle situation exceptionnelle.

« On est persuadé que le milieu éducatif peut gérer tout ça de façon sécuritaire. La santé publique a-t-elle vraiment une compréhension de ce qu’est le milieu étudiant ? J’ai de très gros doutes. »

Adéquatement vaccinés

Il ajoute que la double vaccination est obligatoire pour tous les étudiants-athlètes des niveaux secondaire, collégial et universitaire qui veulent pratiquer un sport. 

« On s’entend-tu pour dire que c’est sécuritaire. Et là, on apprend qu’à partir du 14 février, les ligues d’adultes vont commencer. Ils vont faire des bandes à bandes ? Ils vont faire des exercices de patin ? Bien non, ils ne feront pas ça certain. Ça ne marche pas. C’est l’incompréhension totale. Je ne sais pas qui conseille la santé publique. Il ne peut pas y avoir de différence entre l’associatif et le scolaire », observe-t-il.

« Ce n’est pas que le sport scolaire veut un avantage sur le sport associatif, mais pas du tout. Mais, ce qui est bon pour pitou est bon pour minou », soutient Éric Plourde.

#OnVeutJouer 

Hier, les Patriotes de l’UQTR au hockey universitaire ont lancé la campagne #OnVeutJouer, tout en observant les règles sanitaires, sur les réseaux sociaux. Elle a obtenu de très nombreux appuis de la part d’organisations diverses.

Une nouvelle date circule voulant que la reprise des parties et des compétitions se fasse à partir du vendredi 18 février. On devrait en savoir plus au début de semaine prochaine quand le Gouvernement du Québec fera de nouvelles annonces en fonction des recommandations que lui fera le directeur national de la santé publique. 

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