Un premier match à domicile depuis sept semaines
L’Océanic reçoit les Mooseheads mardi soirL’Océanic jouera un premier match à la maison en 2022, un premier depuis le 18 décembre dernier, mardi soir quand il recevra la visite des Mooseheads de Halifax.
C’est toutefois avec une équipe amputée de quelques attaquants que la formation rimouskoise sautera sur la glace du Colisée Financière Sun Life. Xavier Cormier et Alexandre Lefebvre seront absents en raison de blessures tandis que Cam Thomson, Ludovic Soucy et Julien Béland sont toujours sur le protocole de la COVID-19. Du moins, ils l’étaient encore lorsque Serge Beausoleil s’est entretenu avec les médias sur l’heure du midi. Il n’est pas impossible qu’il reçoive de bonnes nouvelles à ce sujet d’ici demain soir.
« Au moment où on se parle, on a cinq attaquants absents. Dans le cas de Lefebvre, on parle d’un cas incertain. Il va assurément falloir faire un ou deux rappels », a-t-il expliqué.
Les Mooseheads sont une équipe de milieu de classement, comme c’est le cas pour l’Océanic. Ils n’ont pas fait de transactions durant le temps des Fêtes.
« Ce sera une équipe de pointe l’an prochain. Après Saint John, Charlottetown et Bathurst qui sont armés jusqu’aux dents, c’est Halifax qui s’en vient dans les Maritimes », observe Beausoleil.
Hamrla ou Robert ?
L’entraineur-chef n’avait pas statué sur l’identité de son gardien face aux Mooseheads. Il veut toutefois mettre derrière lui la difficile sortie de Patrik Hamrla.
« Je ne suis pas inquiet face à sa performance. Il a été presque deux mois sans jouer. Est-ce que ça le rattrape, je ne crois pas ? Hier, le défi était très grand. Ça lui prenait un match A+ et ça n’a pas été proche de ça. C’est vrai qu’il y a eu quelques échappées, mais les filets dans les angles morts, il est capable de gérer ça avec facilité. Il est un gardien avec gros gabarit et hier, il était hors position à plus d’une reprise. Ça faisait longtemps qu’il avait vu de l’action. Commencer face au club qui sera parmi les plus puissants dans la ligue, la barre était haute », fait remarquer Beausoleil.
Dans les points positifs de la fin de semaine, il retient la très solide sortie des siens dans le revers en prolongation à Moncton et le travail de la recrue de 16 ans, Maël St-Denis.
« On a joué un match très solide à Moncton. Neuf fois sur dix, c’est un match qu’on va gagner. J’ai beaucoup aimé le jeu de St-Denis qui a joué avec beaucoup d’aplomb en fin de semaine. Il a gagné ses batailles et a créé des choses »
Après Halifax demain, les Sea Dogs et les Saguenéens de Chicoutimi suivront au Colisée vendredi et samedi.