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Nouvelle de 17 h

Les Grandes Fêtes TELUS auront lieu en août

On vise un événement à la hauteur de 2019
Les Cowboys Fringants lors des Grandes Fêtes TELUS 2021. (Photo courtoisie Yvan Couillard)

Le grand manitou des Grandes Fêtes TELUS de Rimouski, Sébastien Noël, ne cache pas son enthousiasme à la suite du déconfinement annoncé hier par le premier ministre François Legault : l’événement pourra redevenir ce qu’il était avant la pandémie : le plus grand festival musical à l’Est de Québec.

Les organisateurs des Grandes Fêtes ont maintenu le bateau à flot les deux dernières années, réussissant à présenter des événements et des spectacles, mais toujours en ayant des contraintes en ce qui a  trait aux mesures sanitaires et au déplacement des artistes. Après le spectacle en formule ciné-parc de 2Frères en 2020, les Grandes Fêtes TELUS 2021 ont présenté 11 spectacles au parc Beauséjour, incluant un feu d’artifice, sur quatre jours, l’an dernier. Quelque 14 000 festivaliers s’étaient présentés.

Le festival de 2021 était d’envergure québécoise et canadienne, alors qu’il est d’habitude d’envergure internationale en ce qui a trait à l’identité des artistes.

Sébastien Noël affirme aujourd’hui que l’objectif est de revenir au niveau de 2019. Pitbull, Nickelback, Patrice Michaud, Éric Lapointe, et Loud étaient à l’affiche. Bien que canadien, Nickelback est un groupe d’envergure internationale. On avait parlé de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs en provenance d’un peu partout au pays, sans donner un nombre précis. En 2017, Bryan Adams avait contribué à établir un record de 80 000 personnes aux spectacles des Grandes Fêtes

Enthousiaste

« Je crie de joie à force d’être content des assouplissements enfin annoncés par le premier ministre, hier. On est en mesure, pour commencer, d’annoncer les dates retenues : du 4 au 7 août 2022 », dit Sébastien Noël, pour le moins enthousiaste, alors qu’on l’invitait à partager le plaisir qu’il éprouve en songeant à un retour se rapprochant de plus en plus de « la normale ».

Sébastien Noël, directeur général des Grandes Fêtes TELUS. (Photo: Claudine Forget)

Plus gros

« À partir du 14 mars, il n’y aurait plus de limite pour les rassemblements dans des événements extérieurs. Ça nous ouvre la possibilité de mettre entre 20 000 et 25 000 personnes dans le parc, ce qui veut dire l’opportunité de recruter de plus gros groupes; ce qui veut dire également un plus gros budget, donc, on va pouvoir travailler dans ce sens-là pour cette année. Ça fait deux ans qu’on gère la pandémie et qu’on gère des plans A, B, C ou D pour notre événement. Aujourd’hui, on sait qu’il ne restera que des détails à régler pour l’été prochain. Même si le passeport vaccinal et le port du masque étaient maintenus, ça ne change rien sur la taille de l’événement qu’on pourra offrir aux festivaliers », affirme monsieur Noël.

« On peut commencer à travailler plus spécifiquement sur un des scénarios qu’on avait élaborés. Il y en avait huit, l’année passée, mais pas cette année! Honnêtement, j’avais deux plans : comme l’année passée ou « full » ouvert. Pour le passeport, on « scan » déjà le billet, alors ce n’est pas grand-chose. Et ça, c’est si passeport vaccinal il y a. On est encore à six mois de l’événement. Il y a des choses qui vont changer. Il reste que ce qui est important, c’est le nombre de personnes qu’on peut attirer dans le parc, sans avoir des restrictions de zones restreintes comme l’an dernier, pour contrôler les éclosions », précise-t-il aussi.

Une scène des Grandes Fêtes TELUS en 2019. (Photo: courtoisie)

Contrat signé avec un majeur

« On va rehausser le niveau, certainement. On a déjà un groupe international sous contrat. Pour d’autres, il y a des pourparlers, mais on comprendra qu’il y a un problème de cohérence avec les États-Unis. Là-bas, ils ont déconfiné avant nous. Quand on était sur le même pied au cours de la crise sanitaire, tous les groupes faisaient l’objet d’une « clause COVID ». Maintenant, il n’y en a plus aux États-Unis, ce qui crée un déséquilibre dans le marché. L’annonce d’hier a donc été la bienvenue, parce que c’est tard par rapport à ce qu’était notre réalité avant la COVID, mais c’est assez tôt par rapport à ce qu’on a connu l’an dernier et en 2020 », constate Sébastien Noël.

Des risques

« Je ne m’attendais pas à ça du tout, cette année, mais nous avions pris des risques en essayant d’être prévoyant. On s’est dit avec « X » : « Il faut qu’on mette ça à l’affiche; on va y arriver. Quitte à perdre un peu d’argent, on y va! Il faut attacher des choses pour 2022, car il se fait tard pour compléter la programmation. D’habitude, on l’annonce en mars. Là, je ne suis pas prêt du tout à faire ça. Je n’ai pas fini de conclure mes ententes, mais c’est sûr qu’on se retourne vers l’international, parce que la clause COVID va finir par tomber. Il ne resterait au pire que deux restrictions, le passeport vaccinal et le port du masque, mais malgré ça, si on parle du masque, je m’attends plus à ce qu’on en soit rendu à ce que chacun soit libre de faire ses choix en matière de mesures de précaution sanitaires. Mais on prônera le respect. Puis quant à la vaccination, elle est presque complétée », confie monsieur Noël.

Dévoilement

« Le festival va être de dimension internationale, c’est sûr, et ce sera très bon. De plus, nous aurons un nouveau partenariat très intéressant à annoncer prochainement. Ce sera une grosse nouveauté qui va s’ajouter aux Grandes Fêtes cette année. Ça va être vraiment génial et on va faire un gros festival cette année, c’est sûr et certain. Il nous reste donc à compléter la programmation, à lancer la campagne de promotion et à prévoir toute la gestion logistique. Tant qu’on n’a pas tous nos contrats en béton, c’est difficile de donner une date pour le dévoilement de la programmation… disons, aussitôt qu’on pourra », promet-il.

On vise franchement à se rapprocher de la qualité de la présentation 2019, mais il y a encore un peu d’inconnu.  « On veut s’approcher le plus possible de ça, mais il nous faut aussi être prudents parce qu’on ne sait pas exactement comment le marché va réagir. On a beaucoup d’habitués du Nouveau-Brunswick. Seront-ils au rendez-vous? Je l’ignore. Est-ce que des gens auront encore peur de se déplacer dans d’autres régions? On le souhaite, mais à vue de nez je dirais qu’il n’y aura pas de problème pour remplir le parc Beauséjour », conclut monsieur Noël.

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