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Le dernier roman de Réjean Pigeon vient de naître!

La rédaction est complétée; il sera disponible en juin
L’auteur Réjean Pigeon (Photo archives/ACEQ)

L’ex-éducateur physique, grand bénévole et mordu de sport Réjean Pigeon confirme en primeur au Journal Le Soir qu’il vient de compléter la rédaction de son sixième roman, « Attends-moi à l’aube ».

Le hasard fait bien les choses! Juste au moment où nous joignions monsieur Pigeon, aujourd’hui, il nous confirmait non seulement que son ouvrage est achevé, mais aussi qu’il a signé ce vendredi même, 18 janvier, un contrat avec un nouvel éditeur.

« Je suis exactement dans la démarche où je viens de terminer la rédaction et où je vais remettre mon manuscrit à mon éditeur pour la correction. J’ai signé l’entente ce matin même. Ma nouvelle maison d’édition est L’Apothéose. Avant que le manuscrit soit édité, ça prend un certain temps. Je m’attends que la sortie ait lieu autour du 3 juin. Après avoir publié mon dernier livre, cosigné avec Gaétan Bérubé, à compte d’auteur, je m’offre les services d’un éditeur. Cette décision avait été prise pour remettre le maximum d’argent possible à l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) », confie monsieur Pigeon.

Sujet dramatique

Le sujet de ce nouveau roman est délicat. Il porte sur la violence envers les personnes âgées, d’ordre psychologique et financier, principalement. « Il y a une grosse intrigue, ma troisième parmi les six ouvrages. J’ai choisi un sujet qui affecte beaucoup de personnes âgées. C’est à propos des gens qui se font harceler par leur entourage pour leur soutirer de l’argent. Mon personnage principal est un enseignant qui prend sa retraite. Il avait sa routine tranquille de travail : cours, corrections, soirées, fins de semaine. Il planifiait une retraite paisible, mais ça ne se passe pas comme il s’y attendait », mentionne l’auteur.

Réjean Pigeon a publié son premier ouvrage aux éditions L’Avantage de Rimouski à l’époque de Gonzague Drapeau. Il a aussi été publié aux éditions du Tullinois et à compte d’auteur. Il a signé les livres suivants depuis 2007 : « Échec et Bac », « Les Héros ne meurent jamais », « Au-delà du secret », « L’Héritage des mal-aimés » et « Le carrefour des âmes jumelles ». C’est ce dernier qui a été vendu au profit de l’ACEQ.

Tellement de cas!

 « J’ai un lectorat fidèle. Je trouve toujours preneur auprès d’environ 1 000 personnes. Le nombre de copies du nouveau livre n’est pas encore déterminé. Mon nouvel éditeur travaille en étroite collaboration avec un distributeur qui alimente toutes les librairies de la province. Ça donnera un bon coup de main, mais rien n’est jamais garanti pour le succès du roman. Il y a toujours plein de facteurs qui entrent en considération », constate Réjean Pigeon.

Revenons-en un peu au dernier-né. « Outre mon personnage principal dont on a parlé précédemment, l’autre est son fils. C’est lui qui tente de manipuler ses parents et il leur ment. Il les extorque. Il est trempé dans des affaires louches. Il y aura beaucoup d’intrigue et de surprises dans le récit. Je m’inspire un peu de la réalité, car comme retraité de l’enseignement, j’en ai beaucoup entendu parler à travers nos différentes associations et à travers mes différentes implications. Des parents qui se font avoir, c’est quasiment incroyable combien il y en a, combien personnes en sont affectées et à quel point il y a de la violence et des abus », observe l’auteur.

Un an de travail

Le dernier-né de Réjean Pigeon porte aussi sur la famille. Des personnages centraux de son histoire seront appelés à pardonner à l’un des leurs et à le ramener sur le droit chemin.

« Les liens familiaux sont explorés. Dans une certaine situation, les personnes concernées sont amenées à décider si elles aident un membre de leur famille à se reprendre en main ou si elles l’abandonnent à son sort. Sort qui risque d’en faire une loque humaine ou de le mener vers le pire geste de désespoir », renchérit-il.

« Je mets généralement minimalement un an à rédiger un roman, à raison de deux ou trois heures par jour, mais jamais à des heures prédéterminées. Je ne me donne pas de contraintes d’horaire. Mon but est de toujours maintenir le lecteur en haleine. Par exemple, dans mon nouveau roman, on sait qu’il y a une organisation criminelle, mais on ne sait pas qui est derrière elle et on sera surpris d’apprendre son identité. Je suis un perfectionniste. Je suis rigoureux. J’aime bien que le lecteur ait de la qualité. Je ne me satisfais pas de demi-mesures. La qualité, la précision et la valeur des mots sont très importantes », signale-t-il.

Œuvre humanitaire

Comme d’habitude, les profits de la vente du livre de monsieur Pigeon iront à une ou des bonnes œuvres qu’il se garde le privilège d’annoncer ultérieurement. La conception graphique de la jaquette du livre est aussi amorcée. « Je suis très sévère sur le montage et la qualité de la mise en page. C’est assez long, mais je veux que ce soit bien fait », note enfin Réjean Pigeon.

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