Unis Pour la Faune réclame en urgence l’appui des chasseurs
« Unis Pour la Faune (UPF) » réclame l’appui urgent de tous les chasseurs afin que ses représentants participent physiquement, et non en mode virtuel, aux discussions à venir sur la revision de certaines modalités du Plan de gestion du cerf de Virginie 2020-2027.
Un exercice exceptionnel qui survient généralement à mi-parcours d’un tel plan, et après seulement deux ans. Forêts, Faune et Parcs Québec (MFFP), a convoqué récemment ses partenaires fauniques et les communautés autochtones, membres de la Table nationale de la faune (TNF), engagés dans la gestion du cerf, afin de participer à une rencontre imminente, à une table dite technique, afin de leur présenter les résultats des premières années d’application du « Plan de gestion du cerf de Virginie ». Selon le MFFP, cette rencontre technique « démontre la volonté du ministère de faire connaître à ses partenaires nationaux, les données scientifiques de suivi, liées aux modalités d’exploitation, et de déterminer les ajustements à apporter au Plan de gestion; lequel compte 40 actions, qui pourraient s’avérer nécessaires », avait fait savoir le ministère.
Or, « Unis Pour la Faune » n’a pas été invité à siéger en personne sur cette table technique et est donc exclus des discussions majeures sur l’avenir de la chasse du cerf pour les six prochaines années. UPF réclame haut et fort depuis plus d’un an le retrait de la règle des deux cerfs et la Restriction de la Taille Légale des Bois, partout au Québec.
Pas d’explications
« Début janvier, nous avons écrit au ministre de la Faune, Pierre Dufour, pour lui demander d’utiliser son pouvoir discrétionnaire et d’inviter UPF à cette table technique. La réponse du ministère fût négative, et sans explications précises. Par contre, nous (UPF) avons été invités à une rencontre virtuelle avec la haute direction de la grande faune, afin de donner notre vision de la gestion du cerf de Virginie. Nous avons acheminé un document complet comprenant nos recommandations et les mesures de bonification au Plan de gestion, et nous avons contactés les différents partenaires fauniques pour leur expliquer notre position et transmis notre document », indique le secrétaire d’UPF, Jean Légaré, dans une lettre aux chasseurs émise le 17 janvier.
Et il poursuit : « Nous demandons aux chasseurs et de façon urgente, d’écrire un courriel aux différents organismes, leur demandant de faire les pressions nécessaires afin qu’UPF fasse partie intégrante des différentes tables fauniques ».
La force de l’organisation des cofondateurs d’UPF, Luc Brodeur et François Pelletier, repose sur la forte représentation de l’organisme, qui en moins d’un an, a reçu l’appui de 375 municipalités, MRC, associations, zecs, et qui compte quelque 14 000 membres. UPF demande aux chasseurs d’écrire un courriel aux organismes suivants afin de faire pression sur le ministère de la Faune pour qu’UPF soit reconnue et ait sa place aux diverses tables fauniques :
Ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs : [email protected] ; Fédération des pourvoiries du Québec : [email protected] ; Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec : [email protected] ; Fédération Québécoise du saumon atlantique ; [email protected]; Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs : [email protected] ; Fédération québécoise des gestionnaires de Zecs : [email protected]