Coupable de port d’une arme

Déjà reconnu coupable par un jury de voies de faits graves et condamné à 18 mois de prison pour des événements survenus le 5 août 2018 à Rimouski, Yoan Tardif-Joubert est aussi reconnu coupable par la juge de la Cour du Québec Andrée Saint-Pierre de port d’une arme dans un dessein dangereux.

Cette accusation n’était pas admissible à un procès devant jury.

Tout de suite après avoir fait connaître son verdict, la juge Saint-Pierre a prononcé une suspension conditionnelle des procédures. Ce qui signifie qu’elle estime que cette infraction est englobée dans celle de voies de fait graves pour laquelle Tardif-Joubert a été reconnu coupable. L’accusé est présentement en appel dans le dossier principal, presque quatre ans après les événements.

Appel

L’avocate de l’accusé, maître Maryse Beaulieu, a porté la décision du jury en appel. Elle devait fournir son argumentaire à la Cour d’appel avant le 24 septembre. Ensuite, c’était au tour de Me Normand Morneau-Deschênes pour le ministère public.

Sept coups de couteau

Yoan Tardif-Joubert était sans antécédent judiciaire au moment des événements. Il s’était alors rendu au domicile de la victime pour aller chercher sa conjointe chez l’ex-conjoint de cette dernière. Le propriétaire des lieux a alors demandé à l’accusé de partir. Une dispute a éclaté et l’accusé est tombé au sol. La victime s’est installée sur lui. Craignant pour sa sécurité, Tardif-Joubert a asséné sept coups de couteau à la victime.  

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