Billy Rioux se cache sur « Le Lot du Diable »
Décidément, la région regorge de talent pour les communications! Un Rimouskois connu pour son goût de l’aventure et des défis, Billy Rioux, est consultant au contenu pour la série de téléréalité « Le Lot du Diable », qui sera diffusée sur Historia (Corus Media), l’automne prochain.
On ne compte plus les annonceurs, chroniqueurs, journalistes et animateurs réputés qui sont passés par les salles de nouvelles et salles de presse de Rimouski avant de se rendre au « national ». De même, la région a aussi développé des communicateurs qui font leur marque dans des documentaires, comme Robert Tremblay (des PVP de Matane) et Samuel Côté, le chercheur d’épaves. Hier, nous avons découvert un peu par accident que la Rimouskoise Hélène Bérubé est coscénariste et recherchiste pour des émissions de télévision à Montréal, notamment en collaboration avec Véronique Cloutier.
Billy Rioux, pour sa part, est un aventurier et historien originaire de Saint-Antonin, près de Rivière-du-Loup. La quarantaine, il est du genre à vivre l’expérience pour mieux la raconter. L’auteur de ces lignes a découvert Billy –vous nous permettrez cette familiarité- alors qu’à peine entré dans l’âge adulte, il revenait d’un voyage à travers toute l’Europe. Son aventure avait démarré avec un sou noir en poche pour seule ressource, pour les fins de l’expérience.
Crocodile Billy!
Il y a du coureur des bois en lui, qui est allé jusqu’à reconstituer l’odyssée des chercheurs d’or au Yukon. Il connaît tout de l’art du « bushing », un mouvement inspiré des Australiens pour le retour à la nature sur lequel il a écrit. Vous pensez à Crocodile Dundee? Oui, dans le genre, mais avec des prédateurs, de prime abord, disons, moins dangereux! « L’histoire, la survie en forêt, les techniques ancestrales, ce sont mes expériences que je mets en pratique. »
Thème
Le thème de la seconde série du « Lot du Diable » sera « À la conquête de la mer ». La première série a établi des records d’audience pour une série originale de téléréalité à Historia avec une cote d’écoute de 334 000 personnes.
« Nous avons remporté cinq prix Gémeaux avec cette série et nous avons établi des records d’audience pour Historia. Vraiment, c’est une téléréalité à caractère historique documentaire. Et puis là, on est en recrutement. On cherche des gens, jeunes, moins jeunes, peu importe; c’est pour monsieur et madame tout-le-monde. Le jeu est de survivre dans un milieu hostile. Il faut vivre comme à l’époque de la crise économique et de la prohibition (NDLR: années 1930), dans une expérience immersive historiquement. On est habillé et on vit comme à l’époque. L’objectif à la fin est que celui qui se rend jusqu’au bout remporte un grand prix de 100 000 $ », explique monsieur Rioux.
Près du fleuve…
« Ne pas avoir de connaissances, ce n’est pas grave. C’est ce qui est beau de voir des gens faire appel à leur intelligence pour s’en sortir; des gens qui se débrouillent, qui ont du cœur. Nous avions une dame de plus de 60 ans dans la première série qui s’en était très bien tirée. Le « Lot » existe physiquement, mais je ne peux pas dévoiler à quel endroit il se situe », ajoute celui qui donne quand même un indice : ici, on est près du fleuve.
« Il faut soumettre vos candidatures dès maintenant! On a eu 2 000 applications pour la première série. L’échéance est la fin mars. C’est le seul genre d’expérience aussi spéciale dans la vie qu’on peut vivre en toute sécurité, puisque l’encadrement est assuré et adéquat du début à la fin. On doit décider si on abandonne ou si on demeure de la course à chaque épreuve. La personne candidate doit penser devoir s’absenter au moins trois semaines. Le tournage a lieu en juin et juillet », précise Billy Rioux.
…Bas-du-Fleuve!
« Je suis certain qu’on aura beaucoup de bons candidats de la région, car je sais que les gens du Bas-du-Fleuve sont débrouillards. Les candidats passeront en entrevue. On retiendra une vingtaine de candidats à la fin. »
Aux études
Billy Rioux a parcouru beaucoup de chemin depuis sa tournée européenne expérimentale de 2006. Et il a poursuivi ses expériences de la vie!
« Depuis tout ce temps, j’ai eu des occupations pas mal « pas comme les autres », comme vous dites! J’ai travaillé en télévision. J’ai fait des expéditions. J’ai habité un an dans une cabane dans le bois. J’ai fabriqué des canots d’écorce pour mes aventures; j’ai écrit plusieurs livres, dont « « Bushing », la survie relaxe ». C’était mon sixième livre. Je fais encore de l’éducation. J’avais un site en forêt où je faisais de l’interprétation, mais ça ne fonctionne plus. Je suis retourné aux études, en maîtrise en histoire à l’UQAR. J’avais fait mon baccalauréat à l’UQAM. J’habite à Rimouski, maintenant. Je travaille à la fois sur « Le Lot du Diable numéro 2 » et sur un nouveau concept, également pour la télévision », résume-t-il.