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Pas d’immigration possible sans français ni logement

Harold LeBel réagit à l’annonce de Jean Boulet
Harold LeBel (à l’extrême droite) avec, dans l’ordre habituel, le propriétaire du Marché du monde de Rimouski, Jean-Baptiste Gouamené, l’ex-directeur général de la Société nationale de l’Est-du-Québec, Richard Corbin, et le coordonnateur du Cabaret de la Diversité, Lenine Nankassa Boucal.

Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, salue le soutien financier confirmé à nouveau, hier, par le ministre Jean Boulet, pour l’attraction et l’établissement de personnes immigrantes au Bas-Saint-Laurent.

« Point particulièrement positif, le ministre Boulet précise que les 875 000 $ accordés au Bas-Saint-Laurent, dont 530 000 $ dans Rimouski-Neigette, favoriseront « l’attraction, l’établissement durable, l’intégration citoyenne et la pleine participation, en français, des personnes immigrantes ». Cette attention portée envers la langue répond enfin à une réalité de notre région trop souvent ignorée : les personnes immigrantes qui ne peuvent vivre dans notre langue officielle restent rarement ici », rappelle monsieur LeBel.

Logement

« Le ministre doit cependant comprendre que d’attirer ces gens dans notre région, ça vient avec un certain lot de défis. Nous n’avons plus à démontrer qu’une crise du logement sévit, particulièrement à Rimouski et qu’en plus, nous traversons une bulle immobilière. Son gouvernement doit donc reconnaître cet état de fait et prendre les mesures qui s’imposent, notamment des investissements dans le logement social attendus depuis longtemps », estime le député de Rimouski.

« J’ajoute que le problème de logements déborde souvent dans la tâche des organismes communautaires. Ainsi, Moisson Rimouski-Neigette admet que le nombre de dépannages alimentaires a encore augmenté au cours des derniers mois. Même si l’afflux de nouveaux arrivants est le bienvenu, cela met aussi de la pression sur nos services communautaires. »

Apport formidable

« Tout cela étant dit, j’ai hâte de voir arriver ces nouveaux citoyens chez nous. Quand on parle d’immigration au Bas-Saint-Laurent ces temps-ci, on songe immédiatement à une solution à la rareté de main-d’œuvre. Pour ma part, je souligne qu’ils constituent un apport formidable à nos communautés, par leurs expériences différentes et leur culture qui nous enrichit. Je connais le grand sens de l’accueil des Bas-Laurentiens. Je sais qu’ils se retrousseront les manches pour contribuer à relever les défis que j’ai évoqués plus tôt et qu’ils leur feront une place avec empressement », soutient Harold LeBel.

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