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Nouvelle de 17 h

Autre bonne nouvelle pour l’UQAR

Et autre investissement majeur à Rimouski
(Photo: Unsplash photos)

Après une annonce pour favoriser l’attraction des étudiants étrangers, la semaine dernière, l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) sera le théâtre d’une autre annonce majeure, demain, alors qu’on nous convie à une conférence de presse en compagnie de deux ministres.

La semaine dernière, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, a annoncé un investissement de 80 M$ réparti sur quatre ans pour encourager les étudiantes et étudiants étrangers à entreprendre des études postsecondaires en français, en région.

40 M$

Demain, on peut s’attendre à ce que Québec confirme l’implantation d’un pavillon de la médecine vétérinaire à l’UQAR, en collaboration avec le programme de l’Université de Montréal. Les étudiants viendraient suivre les trois premières années de leur formation de cinq ans à Rimouski. La construction du nouveau pavillon est évaluée à 40 M$.

« Les représentantes et représentants des médias sont conviés à une conférence de presse au cours de laquelle la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, procéderont à une annonce à l’Université du Québec à Rimouski. Pour l’occasion, ils seront accompagnés du recteur de l’Université du Québec à Rimouski, François Deschênes, de la doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Christine Theoret, et du maire de la ville de Rimouski, Guy Caron », décrit une invitation diffusée par le cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur.

Étude de faisabilité

En octobre 2020, le ministre Lamontagne, l’UQAR et le recteur de l’Université de Montréal avaient confirmé le début des démarches pour la réalisation de ce projet en octroyant 628 000 $ pour une étude de faisabilité. Le projet se veut notamment une réponse à une pénurie de médecins vétérinaires qui touche la région.

Le ministre André Lamontagne. (Photo: journallesoir.ca, Alexandre D’Astous)

Toute la pratique

« La pénurie de médecins vétérinaires dans nos régions touche tous les secteurs de la pratique vétérinaire et particulièrement le domaine agroalimentaire au Québec. C’est donc un enjeu qui affecte toute la population québécoise. Ensemble, l’Université de Montréal et l’UQAR souhaitent apporter une réponse concrète à cet enjeu. Notre projet est de former près de 25 % de médecins vétérinaires de plus au Québec par année. Nous le ferons sur un campus qui sert une vaste région où les besoins de relève sont importants. Nos futurs diplômés seront libres d’exercer où ils le veulent, mais nous faisons le pari qu’à la fin de leur formation, ils auront développé un réel attachement à la pratique vétérinaire hors des grands centres », commentait alors le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras.

Industrie bioalimentaire

« La pénurie de main-d’œuvre en région touche tous les secteurs, mais la médecine vétérinaire et l’industrie bioalimentaire sont particulièrement touchées. Nous devons agir pour enrayer ce problème. Si ce dernier persiste, c’est toute l’industrie bioalimentaire qui en fera les frais, et, par extension, de larges pans de notre économie. L’annonce d’aujourd’hui est porteuse d’espoir pour pallier le manque de médecins vétérinaires dans toutes les régions du Québec, peu importe leur spécialisation », ajoutait le ministre Lamontagne.

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