Le périscope, un troisième roman pour Paul Beaulne

Paul Beaulne, de Saint-André de Kamouraska, vient de publier son troisième roman, Le périscope, l’histoire d’un petit garçon qui apprend la vie et le besoin qu’il a des autres, et l’importance qu’il a pour les autres. Un roman sur la nécessaire solidarité entre les gens.

Oli claque la porte et part à l’aventure. Le long de la rivière du Pendu, il découvre des endroits merveilleux et leur donne de la majesté en leur mettant des majuscules, l’Orée, Grand Fond, l’ile de Sable et, surtout, Héron Périscope. Il apprend que le monde est vaste, mais qu’au village, le monde est petit.

« Quand tu en as assez, tu claques la porte. Et une porte moustiquaire, ça claque bien. Fort. Le message est clair. Même s’il n’y a personne pour le capter. Au moins, il est envoyé, le message. Et puis, le monde est vaste. Qui sait ? Sans doute quelqu’un l’attrapera-t-il au vol. »

Synopsis

Autour d’Oli, chacun a besoin de l’autre. Oli sait qu’il a besoin de sa mère parce que c’est sa mère, de Judith qui s’occupe de tout le monde, de Julien enfoui dans sa solitude, de Marjo qui découvre que malgré la vieillesse l’avenir existe, et surtout de Léa, « une affaire la plus importante de ma vie ». Et puis, Oli découvre que sa mère, Judith, Julien, Marjo, et Léa ont aussi besoin de lui.

C’est avec une écriture synthétique, des phrases courtes et quelques fois répétitives, une langue limpide ponctuée de dialogues sensibles, que Paul Beaulne nous invite à glisser avec aisance dans cette histoire où tous les espoirs sont permis.

« C’est important, les bouts de corde. C’est avec ça qu’on attache les morceaux ensemble. Le cœur est une vieille poterie cassée. Tu ramasses les morceaux, tu mets de la colle et les remets en place. Puis, tu attaches le tout avec des bouts de corde dans tous les sens, de tous les côtés. Le temps que la colle sèche, qu’elle durcisse. Il faut être patient avec le cœur. Et puis, tu ne sais pas c’est quoi, longtemps. Tu attends longtemps quand même. »

À propos de l’auteur

Paul Beaulne habite St-André-de-Kamouraska depuis une vingtaine d’années. Né à Montréal, il a vécu en Beauce et à Québec où il a exercé son métier en communication. En 2003, il a publié un premier roman, Banc d’essai, histoire d’un jeune sans-abri dans les rues de Québec. L’an dernier est paru « Les Quatre temps », très bien accueilli du public. Aujourd’hui, l’écriture fait partie de son quotidien.

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