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Nouvelle de 19 h

Améliorer l’accès aux soins de santé

L’infirmière praticienne spécialisée de première ligne au GMF-U de Trois-Pistoles, madame Stéphanie Allard et le médecin de famille au GMF du Fleuve de Rimouski, le Dr Olivier Groulx (Photo: Véronique Bossé – journallesoir.ca)

Le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS) lancera au cours des prochaines semaines un projet pilote qui vise à améliorer l’accès aux soins de santé en milieu rural, et ce, en mettant l’accent sur la collaboration interprofessionnelle.

C’est ce qu’ont annoncé la présidente-directrice générale du CISSS du Bas-Saint-Laurent, madame Isabelle Malo et le vice-recteur aux ressources humaines et à l’administration de l’UQAR, monsieur Benoit Desbiens. Ils étaient accompagnés en conférence de presse de la directrice des programmes de formation d’infirmières spécialisées en première ligne de l’UQAR, madame Danielle Boucher; du médecin de famille au GMF du Fleuve de Rimouski, le Dr Olivier Groulx et l’infirmière praticienne spécialisée de première ligne au GMF-U de Trois-Pistoles, madame Stéphanie Allard.

Le projet pilote stipule que des infirmières praticiennes spécialisées de première ligne (IPSPL) vont participer à la prise en charge de territoires ruraux de la région en s’associant avec les équipes de trois groupes de médecine familiale (GMF) soit les GMF du Fleuve et du Boisé Langevin de Rimouski et le GMF-U de Trois-Pistoles.

Fonction

Ces infirmières praticiennes spécialisées répondront directement aux besoins de première ligne comme le suivi de patients orphelins et inscrits, la participation au guichet d’accès à la première ligne (GAP), les soins à domicile et de proximité, etc.

« Une IPS, c’est d’abord une infirmière qui a acquis une certaine expérience dans le milieu et qui se voit ajouter des rôles infirmiers et des rôles médicaux à la fin des études de niveaux supérieurs », a expliqué Stéphanie Allard.

« Concrètement, une IPS peut faire des diagnostics, prescrire des médicaments, prescrire des traitements médicaux, donc son rôle a été élargi. »

Historique du projet

Le docteur Groulx a expliqué que le projet – « qui vise à améliorer la collaboration interprofessionnelle, mais aussi l’accessibilité et la continuité des soins, particulièrement en milieu rural » -, est le résultat d’un travail d’équipe qui a débuté en 2019.

« D’un côté on avait l’Université Laval qui démarrait son projet de campus de médecine à Rimouski et de l’autre côté on avait l’UQAR qui s’apprêtait à former des infirmières praticiennes spécialisées de première ligne au Bas-Saint-Laurent », relate le docteur Groulx. 

Ce projet pilote fera l’objet d’un suivi par des chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski afin de mesurer les impacts de la collaboration interprofessionnelle sur l’accès aux soins de qualité.

Compter sur l’apport des IPS

À terme, le CISSS du Bas-Saint-Laurent souhaite que le plus grand nombre possible de groupes de médecine familiale de la région comptent sur l’apport des infirmières praticiennes spécialisées. Le CISSS de Bas-Saint-Laurent souligne enfin que l’UQAR offre depuis l’automne 2021 une formation de deuxième cycle en sciences infirmières (infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne).

Cette formation de 75 crédits comprend à la fois un volet théorique et un volet pratique intégrant des stages. Dix-huit étudiantes sont actuellement inscrites à ce programme qui est offert sur les campus de Rimouski et de Lévis de l’UQAR. Vingt autres joindront le programme à l’automne 2022. Les premières finissantes sont attendues en décembre 2023.

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