Harold LeBel souhaite la survie du Conseil climat
Par 23.06.2022 13:00
Le député sortant de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec, Harold LeBel, a pris part hier à la dernière réunion du Conseil climat des élus(es) de Rimouski-Neigette, formé à son initiative pour regrouper au moins une ou un élu(e) par municipalité et les deux députés.
À l’ordre du jour, on retrouvait une présentation conjointe du Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) et de la MRC de Rimouski-Neigette.
« Ce conseil a pour seul objectif de mieux saisir, ensemble, les enjeux des changements climatiques afin d’agir concrètement et d’ouvrir un dialogue avec la population et les groupes préoccupés par cette réalité dont nous devons faire face. Depuis sa formation, les élus(es) y participent sérieusement avec beaucoup d’intérêt. Je souhaite donc que ce conseil perdure à la fin de mon mandat. Je pense que c’est très important », affirme Harold LeBel.
Projet de cartographie
Le député de Rimouski a profité de cette réunion pour confirmer une contribution de 4 000 $ à partir de son budget pour un projet de cartographie de risques de submersion côtière dans la municipalité régionale de comté (MRC) Rimouski-Neigette. Une participation financière qui s’ajoute à plusieurs autres provenant de différents partenaires pour un montant total de 236 000 $. « Le projet a deux objectifs clairs : cartographier le risque de submersion côtière dans un contexte de changements climatiques et mobiliser les intervenants face aux enjeux relatifs aux risques côtiers », précise le bureau de monsieur LeBel.
Très important
« Je crois que ce projet et tout ce qu’il propose est très important. Avec la réalité d’aujourd’hui, et en raison des changements climatiques, j’espère que ce dernier permettra de reconnaître l’étendue de la zone à risque dans le contexte actuel et la planification de l’aménagement ainsi que le développement durable du territoire. A cet égard, je félicite et remercie les différents partenaires qui supportent le projet », a tenu à préciser le député.
« Ultimement, le fait de connaître l’étendue de la zone à risque de submersion permettra de planifier l’aménagement et le développement durable du territoire. Plus concrètement, il permettra aussi d’identifier des mesures d’adaptation afin de s’assurer que les résidences, les commerces et les institutions effectuent des investissements éclairés en zone côtière », fait valoir un communiqué du député.