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Nouvelle de 19 h

[En vidéo] Gilbert Rivard à la défense des aînés

Le président du Cercle culturel de l’amitié, Gilbert Rivard (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Le président du Cercle culturel de l’amitié, monsieur Gilbert Rivard, célèbrera les 50 ans de son club à la fin du mois : c’est l’occasion d’y souligner le travail qu’il y fait, en se portant à la défense des aînés.

Monsieur Rivard explique les différentes activités offertes au Cercle culturel de l’amitié (Vidéo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

La pluralité des activités qui sont présentées au Cercle témoigne de l’engagement de son président et du conseil d’administration de dix autres membres qui l’accompagne.

« Nous avons chacun un mandat assez clair et on se bat beaucoup contre l’abus et la maltraitance fait aux personnages âgés », explique monsieur Rivard qui y est président depuis maintenant 25 ans.

Le parcours du Cercle avec Gilbert Rivard

Si monsieur Rivard est président du Cercle depuis 25 ans, personne ne lui avait demandé son avis à l’époque : « Il y a 25 ans, je suis venu dépanner. Six mois après j’étais devenu président sans le savoir. On m’a invité dans une fête où l’on m’a annoncé que le président s’en allait et qu’ils ont décidé en bloc que c’était moi le nouveau. »

Depuis, le Cercle a beaucoup grandi.

« On a rajouté beaucoup de choses : des cours de danse, des cours de peinture, des cours de guitare et la Zumba Gold. »

Gilbert Rivard a même bâti un cours de sécurité routière, afin d’aider les gens à conserver leur permis de conduire, en plus d’un projet de jeux de mémoire. Il estime avoir une très bonne équipe à ses côtés afin de remplir leur mandat qui est de briser l’isolement chez les personnes âgées et les faire sortir de chez elles.

Un homme impliqué

Il n’est pas rare que Gilbert Rivard intervienne auprès de différentes organisations pour se porter à la défense d’aînés.

Même à l’époque où il travaillait pour la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), son patron notait dans ses rapports que monsieur Rivard était davantage du côté des clients que de celui du bureau. Encore aujourd’hui, il est actif de ce côté : « J’ai contesté à Québec assez souvent – et je ne me gêne pas pour le dire – la lettre que la SAAQ envoie aux gens et qui stipule qu’ils doivent emmener une personne avec eux en cas d’échecs. J’ai écrit beaucoup là-dessus, parce que je n’accepte pas ça. »

L’envie de donner

Il raconte une histoire qui lui est arrivée à 24 ans, alors qu’il travaillait dans une compagnie d’assurance.

« Un client vient me voir, le docteur Perron, un très bon médecin que l’on avait à Rimouski. Il arrive au bureau, c’est l’un de mes clients. Je lui ai dit que je ne me sentais pas bien. Il était 16 h, il m’a dit de passer le voir à 16 h 30. Je vais le voir, il m’examine et il me dit, tu vas à l’hôpital tout de suite. On y va, il me suit avec sa voiture. Rendu là-bas, on me dit : il te reste à peu près quinze ou vingt minutes à vivre. »

Suite à cette anecdote, monsieur Rivard ajoute : « Comment veux-tu ne pas avoir envie de donner aux autres quand tu as reçu ? »

Les activités à venir

Le Cercle culturel de l’amitié tiendra le samedi 27 août prochain, une vente de garage : « Il y a un record de participation, je n’ai jamais vu autant de gens réserver des tables. J’ai dû en refuser, je ne savais plus où les mettre ! »

Un symposium de peinture aura également lieu pendant cette journée. L’adresse est le 459 Lasalle à Rimouski.

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