Rentrée scolaire 2022 : manque de remplaçants
Le Centre de services scolaire des Phares amorce sa rentrée 2022 avec le retour en classe des élèves du primaire et du secondaire : si le milieu de l’éducation n’échappe pas à la pénurie de main-d’œuvre, il ne devrait pas y avoir de bris de service dans la région.
En entrevue, la coordonnatrice aux communications de la direction générale au Centre de services scolaire des Phares, Zoé Ross-Lévesque brosse le portrait de la situation.
« Ça ressemble beaucoup à l’année dernière. La pénurie de main-d’œuvre n’est pas propre au domaine de l’éducation, plein de secteurs sont affectés. Encore aujourd’hui, plusieurs emplois sont encore à combler, mais surtout afin de remplacement. »
« Pas de bris de service »
« Actuellement, on peut dire qu’on a des enseignants, ainsi que tout le personnel scolaire nécessaire dans chacune des classes, on ne parle pas de bris de service, mais il faut réussir à combler du côté des remplacements. »
« Par exemple, pour les enseignants, ce sont vraiment les remplacements qui nous restent à combler, dont la banque de suppléants qu’il faut renflouer, c’est vraiment notre priorité pour l’automne. À pareille date, lorsque nous avons commencé l’école l’an dernier, c’était sensiblement la même chose, donc c’est sûr que le contexte est difficile, mais au moins nous sommes en mesure d’avoir du personnel. »
Une rentrée un peu plus normale
Avec l’assouplissement de certaines mesures sanitaires au printemps, la rentrée 2022 ressemble davantage à celles d’avant la COVID-19.
« Nous avons une rentrée scolaire un peu plus normale, les règles en vigueur sont les mêmes qu’à la fin de l’année dernière alors peu de choses changent pour le moment. De notre côté, les consignes que nous avons reçues pour le milieu scolaire en font une rentrée assez normale et je pense que tout le monde est content de ça.
Des nouvelles du Lab-École
Sur une autre note, le Lab-École poursuit sa construction.
« Les travaux avancent bien, ils sont dans les temps. De notre côté, au printemps 2023, on va vraiment y aller avec des consultations publiques concernant les changements dans les quartiers scolaires. C’est vraiment là-dessus que nous allons travailler, puisque la population va également être appelée à donner son opinion sur le sujet. »
C’est sûr que cette nouvelle école primaire fait en sorte que nous serons capables de rééquilibrer toutes les autres écoles de Rimouski. Ce ne sont donc pas seulement les écoles d’Élizabeth-Turgeon et Sainte-Agnès qui vont être touchées, mais bien plusieurs écoles dont les quartiers scolaires seront revus », conclut Zoé Ross-Lévesque.