Diane Saint-Pierre tire sa révérence

L’auteure rimouskoise Diane Saint-Pierre présente son neuvième et dernier livre : elle profite de l’occasion pour se remémorer son parcours en littérature et remercier ceux et celles qui l’y ont soutenu.

 L’auteure de la trilogie « Les Germaines » propose un livre qui traite cette fois des familles recomposées

« Il est question d’un enfant qui n’est pas accepté et que l’on veut faire disparaitre. Il n’y a pas vraiment de violence physique dans mes romans, plutôt de la violence psychologique. C’est l’histoire de la fille d’un homme. Cet homme retrouve l’amour avec une femme qui n’a pas d’enfant et elle ne veut pas de sa fille à lui dans sa vie, alors elle fait tout pour la faire disparaitre, mais pas dans le sens de la tuer. Mon roman commence alors que l’on retrouve cette jeune fille-là dans une ruelle. Elle ne sait pas où elle est, elle a perdu la mémoire, elle ne se souvient pas de son nom. »

Un neuvième livre

S’il s’agit du dernier livre de Diane Saint-Pierre, ce n’est pas pour autant son premier. Depuis qu’elle s’est lancée dans le monde littéraire en 2008, madame Saint-Pierre fait les choses à sa manière et elle entend poursuivre sur cette piste.

« C’est mon neuvième, c’est mon dernier. Mes livres sont seulement à l’Alphabet et chez Buropro à Rimouski. Je fonctionne beaucoup avec le bouche-à-oreille. Je tiens à dire que les gens peuvent me parler en privé sur mon compte Facebook : Diane St-Pierre Auteure. Ils peuvent aussi me contacter via courriel au [email protected]. Je vais souvent voir ma mère qui est dans une résidence à Rimouski, alors je peux faire la livraison. Je peux aussi envoyer mes livres par la poste, c’est comme ça que je fonctionne et je ne fonctionnerai pas autrement. »

Un but atteint

L’auteure s’était donné pour objectif de sortir ses livres qu’elle a écrits au fil des années. Maintenant que c’est chose faite, elle préfère se concentrer ailleurs.

« J’ai toujours eu des livres qui étaient écrits, j’ai toujours eu du temps pour écrire, j’ai été célibataire pendant 16 ans. J’ai toujours eu du temps pour écrire un petit peu : j’écrivais des livres et quand ils étaient terminés, je les mettais dans des armoires. Je savais que ça coûtait cher de les faire publier et je n’avais pas cet argent. Depuis 2008, j’ai trouvé des éditeurs qui étaient prêts à me publier alors j’ai commencé à sortir mes livres des placards.

« Mon objectif était de sortir mes livres de mes placards, maintenant je suis nouvellement amoureuse et je veux profiter pleinement de ma retraite. Je ne veux pas m’enfermer pour écrire. Je remercie tous les gens qui m’ont suivi pendant cette période de neuf romans publiés. J’ai encore beaucoup de romans à la maison et je continue d’aller au Salon du livre de Rimouski. »

Elle remercie Daniel Projean et Georgette Renaud, de la Porte ouverte sur les mots, ainsi que l’équipe de l’imprimerie Publicom de Saint-Éloi pour l’aide qu’ils lui ont apportée au cours de son parcours littéraire.