Garder le cap pour préserver les acquis
Le candidat libéral dans Rimouski, Claude Laroche, dit se battre par convictionsClaude Laroche mise sur sa personnalité et son travail de terrain des quatre dernières années pour préserver les acquis libéraux dans Rimouski, le 3 octobre prochain.
Le président de l’association régionale du PLQ, dont l’éloquence a été remarquée lors du débat organisé par la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, mardi dernier à l’UQAR, tente de tirer son épingle du jeu alors que sa formation politique dégringole dans les sondages.
La cheffe Dominique Anglade en a même appelé au vote stratégique pour bloquer la victoire de la CAQ cette semaine, une idée rejetée par tous les autres chefs de parti. Malgré peu de moyens, M. Laroche garde le cap dans la forteresse péquiste de Rimouski.
« Oui, ça été difficile. En sachant le travail que j’ai fait en commission politique pour apporter un bon programme électoral. La Charte des régions, j’y ai participé. Je me présente avec conviction. Je suis capable de convaincre les gens que je suis la meilleure personne pour les représenter. Je suis un militant depuis 1980. Le Parti libéral du Québec représente mes valeurs », indique l’analyste en informatique au Cégep de Rimouski.
Claude Laroche aura fort à faire pour sauver la mise dans Rimouski. À sa première campagne électorale en 2018, il avait terminé quatrième derrière le député péquiste Harold Lebel, la caquiste Nancy Lévesque et la solidaire Carol-Ann Kack avec 12,33 % des voix.
« Je veux me faire élire le 3 octobre. Je veux absolument être là pour les gens et bien les représenter. Honnêtement, quand on se présente en politique, ce n’est pas pour perdre », martèle M. Laroche.
Un « Plan Bleu » pour le Québec
Le candidat libéral dans Rimouski a présenté hier (mercredi) son premier engagement de campagne en dévoilant le « Plan Bleu ». Il vise à structurer l’industrie basée sur les produits marins provenant des eaux du Québec maritime en mettant notamment à contribution les différents centres de recherche de la région.
« Le fleuve Saint-Laurent fait la fierté de tous dans la région. On s’y identifie. Je trouve inspirant d’imaginer une industrie durable basée sur les ressources qu’il contient, d’autant plus qu’on dispose déjà de forces en région qui en permettront l’exploitation. Il est impératif d’avoir une vision ambitieuse », estime Claude Laroche.