L’UQAR passe la barre des 57 000 diplômes
Quelque 1 000 personnes ont pris part, samedi dernier, à la collation des grades de l’Université du Québec à Rimouski.
Près de 57 000 diplômes ont été remis par l’UQAR depuis sa création en 1969.
Cet automne, l’Université a décerné 1 446 diplômes à ses finissantes et à ses finissants de tous les cycles, soit 1 260 au premier cycle, 174 au deuxième cycle et 12 doctorats.
« La collation des grades est un moment important dans la vie universitaire. Elle couronne les efforts consentis pour obtenir un diplôme et permet d’apprécier le chemin parcouru depuis le début de la formation des personnes diplômées », déclare le recteur François Deschênes.
Médaille d’or
La médaille d’or du programme de la Médaille académique du Gouverneur général a été attribuée à Maria Angelica Martinez Silva, diplômée au doctorat en océanographie. Cette distinction souligne l’excellence du dossier universitaire des diplômées et des diplômés à la maîtrise ou au doctorat.
Originaire de la Colombie, madame Martinez Silva a réalisé un doctorat sur les indicateurs physiologiques de la croissance et du métabolisme chez des poissons d’intérêt commerciaux tels que l’omble de fontaine et le sébaste.
Comprendre la physiologie
« La compréhension de la physiologie et des mécanismes impliqués dans la régulation de la croissance et du métabolisme chez les poissons d’intérêt commercial est essentielle tant dans un contexte aquicole, afin d’améliorer la production d’une espèce d’intérêt économique, soit dans un contexte d’exploitation pour la pêche, afin de permettre de meilleures évaluations en gestion des stocks », explique Maria Angelica Martinez-Silva dans une publication de l’UQAR Info.
Prix de la communauté
Par ailleurs, la Fondation de l’UQAR a décerné le Prix d’excellence de la communauté diplômée à Marie-Hélène Briand pour souligner son impressionnant parcours professionnel. Diplômée à la maîtrise en océanographie, madame Briand est la directrice mondiale d’hydroélectricité chez Hatch, une firme d’ingénierie qui compte quelque 9000 employées et employés dans le monde.
Ingénieure pour être océanographe
« J’ai toujours voulu être océanographe et le cours était offert à l’Université de Rimouski. Comme c’était un cours de maîtrise, il fallait d’abord faire un baccalauréat. J’ai donc décidé d’aller à l’école Polytechnique faire mon cours d’ingénieure, mais ce n’était pas pour devenir ingénieure, c’était pour devenir océanographe » raconte la lauréate, amusée, dans un article publié dans Le Soir.
Plus de 300 doctorats
Depuis sa création, l’UQAR a remis 56 784 diplômes de tous les cycles, soit 50 379 au premier cycle, 6100 au deuxième cycle et 305 doctorats.
« Ces diplômées et ces diplômés ont pu compter sur l’encadrement des membres du corps professoral, des personnes chargées de cours et d’une communauté universitaire dynamique pendant leur parcours. Les personnes qui obtiennent un diplôme de l’UQAR sont prêtes à contribuer au développement de leur région et du Québec et même à faire carrière sur la scène internationale selon leurs aspirations professionnelles », conclut le recteur Deschênes.
À propos
L’UQAR est une université du réseau de l’Université du Québec historiquement arrimée aux réalités des milieux qu’elle dessert. Plus de 6700 personnes y suivent une formation dans des disciplines variées à tous les cycles d’études. Elle se distingue par l’accessibilité et la qualité de ses formations ainsi que par l’encadrement des étudiantes et des étudiants.
En plus de ses campus à Lévis et à Rimouski, l’UQAR est présente en Beauce, dans le KRTB (Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata et Les Basques), dans la Baie-des-Chaleurs, à Gaspé, à Matane, à Baie-Comeau et aux Îles-de-la-Madeleine.
Elle se démarque par son rayonnement en recherche autour de ses trois axes d’excellence que sont les sciences de la mer, le développement régional et la nordicité, mais aussi dans de nombreux domaines des sciences naturelles et du génie, des sciences humaines et sociales ainsi que de la santé.