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Éducation

L’impressionnant parcours d’une diplômée de l’ISMER

Marie-Hélène Briand, récipiendaire du Prix d’excellence de la communauté diplômée de l’UQAR (photo courtoisie)

La Fondation de l’UQAR remet le Prix d’excellence de la communauté diplômée de l’UQAR à Marie-Hélène Briand : diplômée de l’ISMER en océanographie, madame Briand est la 22e récipiendaire de cette distinction.

Originaire de Montréal, ingénieure et océanographe de formation, Marie-Hélène Briand a obtenu son diplôme de l’Université du Québec à Rimouski en 1986.

« J’ai toujours voulu être océanographe et le cours se donnait à l’université de Rimouski. Comme c’était un cours de maîtrise, il fallait d’abord faire un baccalauréat. J’ai donc décidé d’aller à Polytechnique faire mon cours d’ingénieure, mais ce n’était pas pour devenir ingénieure, c’était pour devenir océanographe ! » raconte la lauréate.

Son ambition de devenir océanographe lui vient de sa famille. Du côté de la lignée de son père, originaire de Bretagne, tous étaient des capitaines ou des marins.

« La mer m’a toujours beaucoup attirée. »

Passage à Rimouski

Madame Briand relate son parcours universitaire : « J’ai gradué et je me suis retrouvée à l’UQAR pour faire ma maitrise, ce que j’ai fait pendant deux ans à Rimouski. J’ai eu la chance de travailler avec des professeurs vraiment très motivants. »

« J’ai pu être formé sur l’aspect du transport des sédiments sur les plages, ce que j’ai beaucoup aimé. Un professeur de Rimouski m’a dit que je devrais poursuivre et faire un doctorat en transport de sédiments. »

Elle a donc fait son doctorat en Ontario.

Recherche de travail

Si ses objectifs de carrière ont dû changer avec le temps, Marie-Hélène Briand a tout de même connu un parcours des plus impressionnants.

« En cherchant du travail, je voulais rester à Montréal, ou du moins rester au Québec. J’avais reçu des offres d’emplois à l’étranger, entre autres en Hollande, comme post-doctorante. J’ai préféré revenir à Montréal, mais travailler en océanographie à Montréal, ce n’est pas évident. À cette époque, en 1990, il y avait beaucoup d’emplois dans l’hydroélectricité alors je me suis retrouvée là-dedans, un peu par défaut et j’ai fait toute ma carrière en hydroélectricité, surtout du côté de la consultation. »

« J’ai aussi passé six ans à Hydro-Québec. Éventuellement, on m’a offert un poste de directrice de projets et ensuite un poste de vice-présidente. Je me suis retrouvée sur le conseil d’administration d’une firme d’ingénierie de génie-conseil de Montréal qui s’appelait RSW. Elle a été achetée par une méga firme de génie-conseil qui s’appelle AECOM, où j’ai été mise en charge de toute l’équipe énergie au Canada. J’ai quitté AECOM, délibérément, pour rejoindre HATCH, une firme de génie-conseil canadienne. Je suis devenu actionnaire et directrice mondiale pour l’hydroélectricité de cette firme. »

Remise du prix d’excellence

C’est lors de la cérémonie de la collation des grades de Rimouski d’aujourd’hui, le samedi 22 octobre que Marie-Hélène Briand aura officiellement fait son entrée dans le cercle restreint des membres émérites de la communauté diplômée de l’UQAR.

« On m’a contacté pour ce prix-là, ce n’est pas moi qui ait soumis ma candidataure, mais je pense que l’Université du Québec à Rimouski a fait des recherches, m’a contacté et c’est comme ça que je suis en route pour aller chercher un prix à Rimouski », racontait madame Briand, hier, lors d’une entrevue téléphonique.

Bien que son passage à Rimouski a été de courte durée, madame Briand rapporte avoir d’excellents souvenirs de son temps dans la région et que le fait de revenir après tant d’années lui fait très plaisir.

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