Projet du Boule Rock : discutons calmement
Chers concitoyens, concitoyennes,
Les derniers mois ont étés difficiles. Des différences d’opinion concernant le projet Aztec ont donné lieu à beaucoup de tensions au sein de notre communauté. L’atmosphère dans le village est devenue lourde. Le niveau d’animosité est élevé. Il n’y a personne qui veut ça.
Si le débat est si féroce, c’est assurément parce que nous aimons tous profondément Métis et voulons tous défendre et promouvoir ce que nous croyons être dans le meilleur intérêt de notre communauté et de son futur. À la base, il s’agit de quelque chose de positif.
Cependant, même si nous partageons tous ce même souhait, nous ne serons pas toujours d’accord sur la meilleure façon de l’atteindre. C’est normal, et ce projet est clairement l’une de ces situations. Le futur du projet Aztec est une question importante qui aura certainement un grand impact sur le futur de Métis et nous avons tous le droit à nos opinions.
Cependant, si le débat déchire notre communauté en deux, nous serons ultimement tous perdants. Et ce, peu importe quel point de vue prévaudra. À l’heure actuelle, on a l’impression que c’est la voie que nous suivons, mais ce n’est pas nécessaire. C’est préoccupant et c’est la raison de cette lettre.
Une communauté soudée
Nous sommes un groupe de concitoyens. Certains d’entre nous sont en faveur du projet, d’autres s’y opposent, et d’autres encore sont indécis. Certains d’entre nous vivent ici toute l’année, et d’autres ne font que passer leurs étés à Métis.
Certains d’entre nous sont anglais, d’autres français. Mais d’abord et avant tout, nous sommes tous membres de cette communauté. Nous sommes des amis, des voisins, des membres de la famille et des collègues. Beaucoup d’entre nous ont des relations qui remontent à plusieurs générations. La communauté très soudée que nous avons ici à Métis est rare et spéciale.
Nous croyons que c’est ce qu’il est le plus important de protéger et de préserver. Nous craignons de perdre cela de vue. En gardant cela à l’esprit, et avec l’avancement du projet maintenant arrêté pour l’hiver, peut-être pouvons-nous profiter de cette occasion pour laisser les choses se calmer et permettre à toute la tension de se dissiper.
Au cours de la nouvelle année, lorsque ce débat reprendra inévitablement, nous espérons que nous pourrons choisir collectivement de redonner un ton positif à la conversation et de recommencer à zéro.
Acceptons les différents points de vus
Cette fois, rassemblons-nous dans un esprit de collaboration plutôt que de conflit. Soyons plus inclusifs dans notre approche.
Discutons calmement et respectueusement de nos points de vue et de nos opinions les uns avec les autres, tout en acceptant que nous ne soyons pas toujours tous d’accord. Au fur et à mesure que des informations supplémentaires deviendront disponibles sur le projet, examinons simplement les faits et prenons nos décisions en conséquence, plutôt que de se retrancher par principe et débattre de nos positions sur la base d’émotions, d’idées préconçues, d’instincts ou d’intuitions.
Si nous y parvenons, quelle que soit l’issue du projet, nous nous en sortirons ensemble, avec l’harmonie et la cohésion sociale de notre communauté intacte.
Si nous perdons cela, le reste importe-t-il vraiment?
Sincèrement,
Louyze Caro, Jules Castagner, Louiselle Castonguay, Francois Côté, Jean-Guy Courcy, Debbie Docherty,, Mathieu Drouin, Philippe Dufort, Michael Ferrabee, Joel Gauthier, Janis Gillan, Marie-Claude Giroux, Carol Hague, Nora Hague, Jay Iversen, Stuart Iversen, Michel Lapierre, Henri Leclerc, Denis Lemieux, Judy Martin, Michael Martin, Carole Massey, Stephanie Mathewson, David Paquette, Stéphanie Pelletier, William Philibert, Hart Price, Normand Provost, Francois Rioux, Darlene Turriff, Wendy Turriff, Lynn vanTienhoven, Ted Veit