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Les petits bonheurs de LouLou

Les origines d’une harmonie brisée…

À une certaine époque, le bien de la communauté passait avant le bien individuel

Je constate aujourd’hui que le monde effréné, dans le lequel nous vivons, nous laisse complètement indifférent au sort des gens qui nous entourent. À une certaine époque, le bien de la communauté passait avant le bien individuel. Les origines d’une harmonie brisée.

On naît tous égaux. Mais nous ne naissons pas tous avec les mêmes probabilités, possibilités, la même veine. 

Peu importe la couleur que vous donnez à votre vie, c’est vous et vous seule qui en avez le pourvoir. Pendant que certaines personnes surconsomment pour se donner bonne conscience, d’autres réussissent à s’autosuffire tout en profitant des beautés de la vie.

Baraka

Le 3 décembre 2022, le hasard m’amène à visionner le film Baraka. Sorti en 1992. Avec une certaine mise en garde, les images sont à couper le souffle mais, c’est une énorme prise de conscience, c’est inévitable.

Je me suis rendu à la moitié du film, je n’ai pas été en mesure d’assimiler, d’avoir envie d’intégrer cette prise de conscience en moi. Il n’est pas nécessaire d’avoir vu la laideur pour savoir qu’elle existe.

Le monde, illustration du film

Interrompe ce film m’a permis de comprendre que je ne suis pas encore prête à soustraire mes lunettes roses pour assimiler le noir qu’il y a dans notre monde. Le Monde dans son entièreté. 

Le fait d’avoir conscience de cette réalité me permet de me conforter dans les choix que je fais au quotidien. Soit d’être comme je suis, tout en ayant cette acuité, mais dans l’esprit béat que ma santé mentale exige, pour poursuivre ma quête vers le bonheur.

Le grand livre du féminin sacré

J’adore imaginer. C’est ce que j’aime le plus au monde. Mon imagination est si fertile. Cela me permet d’extrapoler à travers tous les univers qui existent. Pendant la période pandémique, j’en ai eu l’occasion encore plus que d’habitude. Je me suis dit, et si nous devions se créer des mini-sociétés-auto-suffisantes? 

Illustration de la couverture du livre Le grand livre du féminin sacré

Un environnement de type village, ou l’argent n’existe pas. On survie par échange de services et troc. Simplement. Ça ressemblerait à quoi?

Il était une fois… Nidaba

Arrive dans ma vie ce livre, Le grand livre du féminin sacré

Nidaba vécu il y a environ 4000 ans en ancienne Mésopotamie.

Voici son histoire…

Son quotidien était simple mais bien remplie. Prendre soins des animaux, tisser le lin, utiliser les plantes pour en tirer les plus beaux pigments qui soient, afin de teindre les fibres végétales et confectionner les plus beaux vêtements qui soit. Elle aidait à prendre soin des jeunes enfants et, surtout, elle se consacrait au jardin.

Mésoponimie

Ce lieu était son royaume. Ses proches ayant détecté son don dès son plus jeune âge. Elle avait appris précocement à en prendre soin de façon très intuitive. 

En passant beaucoup de temps au jardin, elle en était venue à pouvoir communiquer par la pensée avec ses plantes. Cela faisait d’elle une jardinière hors pair et une remarquable guérisseuse.

Nidaba concoctait infusions, teintures, baumes et élixirs en vue d’aider à guérir les villageois. 

Nidaba n’était pas exceptionnelle. D’autres avaient également des dons, voyances, divinations et possédaient l’art de guérir l’esprit…

Permaculture

Peu après l’apparition de ses règles, à l’âge de 14 ans, Nidaba vécu son rite d’initiation de femme.

Cela avait été une cérémonie extrêmement douce et puissante, solennelle et essentielle. La jeune femme avait été présentée aux déesses avant d’être officiellement accueillie dans le monde des femmes.

Les secrets de la sexualité leur sont transmis afin que leurs futurs ébats soient empreints de respect mutuel, d’amour et de plaisir. 

Les jeunes initiées étaient massées avec des huiles essentielles, caressées jusqu’à l’approche de l’orgasme, avant que l’on ne transperce doucement leur hymen avec un cristal sacré.

Dans la vie d’une femme, cette événement était l’un des plus notables. Les hommes vivaient la même chose, à peu près au même âge. Dans les deux cas, on apprenait aux jeunes la valeur de la sexualité sacrée.

Temple

Lorsque Nidaba avait ses règles, elle se reposait au temple, pour méditer, prendre soin d’elle. Elle adorait ce moment de quiétude où elle se sentait en connexion avec sa propre intuition. 

Nidaba ressortait toujours de ses quelques jours reposée et plus sage jusqu’au mois prochain…

Cette histoire pourrait être celle de n’importe quelle femme de l’époque. Nous avons longtemps vécu en respectant les énergies féminines et masculines. En comprenant qu’elles sont toutes deux essentielles et qu’aucune n’est meilleure que l’autre. 

Nous avons longtemps vécu en respectant notre essence cyclique, en nous harmonisant avec la nature. Les périodes de travail intense étaient toujours suivies de phase de profond repos. 

Que s’est-il passé pour qu’une telle harmonie soit rompue?

Cette histoire m’a permis de comprendre beaucoup de choses sur le savoir perdu. J’irai à Bali, pour méditer sur cette quiétude. En quête d’un autre fragment de bonheur.

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