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Une tragédie inoubliable

25e anniversaire de l’accident des patineuses
L’article publié dans Le Soleil par le collègue Ernie Wells décrivait bien la stupeur qu’avait causé l’accident. (Photo: BAnQ)

Une tragédie routière ayant fait trois jeunes victimes il y a 25 ans aujourd’hui hante toujours bon nombre de Rimouskois ayant 40 ans et plus.

Le 3 janvier 1998, trois athlètes du Club de patinage artistique de Rimouski, Catherine Roussel, 12 ans, Sonia Arseneault, 15 ans et Julie Laporte, 20 ans, perdaient la vie dans un accident survenu sur la route 132, au Bic. Par un beau samedi, les trois jeunes femmes se dirigeaient vers Saint-Fabien pour une activité ayant un lien avec leur sport favori.

Deux impacts

Peut-être en raison d’une perte de contrôle due à une chaussée glacée à la suite d’une brusque chute de la température, la Ford Escort de Julie Laporte a été d’abord percutée par un véhicule qui venait en sens inverse, puis par un véhicule qui la suivait. Les décès de Catherine et Sonia ont été constatés le jour même, mais Julie a été transférée à Québec d’urgence, où elle est décédée dans la nuit.

1 200 personnes aux funérailles

« Tous les accidents sont tragiques. Mais celui qui a coûté la vie à trois jeunes patineuses membres du Club de patinage artistique de Rimouski touche la population de toute une région à un point tel que la cathédrale réussit à peine à contenir les 1 200 personnes qui se pressent, le 6 janvier 1998 pour leur rendre un dernier hommage (…) Toutes trois ont accompli de belles choses dans leur sport préféré et semblaient promises à brillant avenir », écrit le journaliste et historien Richard Saindon, dans « Chronique du Bas-Saint-Laurent (1535-2017) ».

« Des perles précieuses »

« C’étaient trois perles précieuses. Elles faisaient partie de l’élite canadienne. Elles étaient trois têtes d’affiche, tant au plan sportif qu’humain », commentait l’entraîneur du CPAR, David Graham, dans un article du quotidien Le Soleil signé par le collègue Ernie Wells. « Les cours ne sont pas annulés. Les patineurs doivent vivre leur deuil ensemble. C’est encore la meilleure façon de les aider à accepter le deuil », signalait aussi la relationniste du Club, Noëlla Jean Bouchard.

Recommandation

Dans son article sur la journée des funérailles, Richard Saindon rappelle que ce n’était pas la première fois qu’un accident grave survenait sur cette portion de la route 132 entre le Bic et Saint-Fabien. « Le coroner a d’ailleurs demandé au ministère des Transports d’évaluer la pertinence de remplacer les lignes jaunes discontinuent par des lignes jaunes continues séparant la circulation dans le secteur à trois voies de la route, à l’Ouest du Bic. »

Immortalisées

Les trois jeunes patineuses ont été immortalisées par le sculpteur Roger Langevin, dont l’œuvre est installée sur le bord de la rivière Rimouski, au parc Beauséjour.

Les trois patineuses sont immortalisées par une oeuvre de Roger Langevin, au parc Beauséjour de Rimouski, près de la rivière du même nom. (Photo: Waymarking.com)
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