Fred Dubé accusé pour son action en cagoule
L’humoriste-activiste rimouskois Frédéric « Fred » Dubé fait face à cinq chefs d’accusation en lien avec son intervention alors qu’il était cagoulé avec un groupe des personnes cagoulées, lors d’une séance du conseil municipal de la Ville de Rimouski, le 18 juillet 2022.
Le groupe d’une trentaine de personnes, selon toute vraisemblance mené par l’accusé, disait vouloir dénoncer l’immobilisme des élus municipaux, notamment en ce qui a trait à la lutte contre les changements climatiques et à la crise du logement.
Attroupement illégal
Des policiers de la Sûreté du Québec avaient dû intervenir. Frédéric Dubé est accusé d’avoir participé à un attroupement illégal en portant un masque ou un déguisement dans le but de dissimuler son identité, d’avoir fait du tapage, d’avoir gêné ou molesté d’autres personnes et d’avoir entravé le travail de deux policiers.
Absent à la comparution
Frédéric Dubé était absent lors de sa première comparution ce lundi matin au palais de justice de Rimouski. Son avocate, maître Alysson Barnabé-Roy, du bureau de l’aide juridique à Rimouski, a comparu pour lui. Elle a demandé une dispense de la lecture formelle des accusations et elle a enregistré des plaidoyers de non-culpabilité pour son client.
L’accusé reviendra en Cour le 27 février pour fixer la date de son procès (procès pro forma).
Rappel
Le 18 juillet, une trentaine de personnes cagoulées ont perturbé l’assemblée ordinaire du conseil municipal de Rimouski. Refusant de lever leurs cagoules à la demande du maire, elles sont été expulsées par des policiers, entraînant un délai de 45 minutes dans la tenue de celle-ci.
Un personnage associé au journal d’opinion le Mouton Noir, (Frédéric) Fred Dubé, a dit publiquement être à l’origine de cette manifestation. Il a proféré des insultes à l’endroit du maire Guy Caron et des membres du conseil, notamment, à la suite de la manifestation. Les manifestants ont également dénoncé la façon de faire de la Ville et des policiers.