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Culture

Un espace pour les artistes

La propriétaire de l’atelier, Sonia Alarie (crédit photo : Mélissa Thériault)

L’atelier l’embryon, situé au 150 Saint-Germain est à Rimouski, est un espace de création tout récemment implanté en ville par Sonia Alarie, la propriétaire des lieux, qui souhaite rendre l’art plus accessible, d’autant plus qu’elle considère que quiconque se met à créer peut être considéré comme étant un artiste.

Une visite de l’atelier

« J’avais ce projet en tête depuis très longtemps, c’est quelque chose qui me tenait vraiment à cœur », explique madame Alarie qui s’est occupée de rénover son local pendant trois mois.

« J’ai fait une attestation de spécialisation professionnelle (ASP) en lancement d’entreprise il y a onze ans. J’y avais alors conçu L’atelier l’embryon, avec son plan d’affaire. À l’époque, j’habitais à Montréal où les loyers commerciaux n’auraient pas permis la viabilité du projet, de la façon que je voulais qu’il soit fait. Le but est de rendre l’art accessible, alors si ça coûte une fortune aux gens, le concept ne marche pas. »

Les valeurs au cœur du projet

Sonia Alarie était auparavant intervenante en santé mentale. Les valeurs qu’elle transmet à son projet se rattachent donc à son parcours.

Les règles de l’atelier (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

« Redonner, aider les autres à faire des projets et à développer de nouvelles aptitudes, c’est quelque chose que j’aime bien faire, alors le projet de l’embryon vient toucher ce côté-là. Le fait de redonner, d’aller chercher les échanges et de créer un lieu d’échange, tout simplement. J’ai voulu faire de l’embryon un organisme à but non lucratif, mais légalement il faut être au moins trois administrateurs et comme je suis seule, c’est une compagnie pour l’instant. Éventuellement, j’aimerais pouvoir changer ça. »

« Je voudrais en faire un vrai club social des arts, qui aurait une portée plus communautaire. »

Rendre l’art accessible

Sonia Alarie a fait son Cégep dans un programme d’art. Elle a donc eu un aperçu des difficultés du milieu, dont le peu d’accessibilité qui y réside.

« Ça devient un peu du show-business et c’est quelque chose qui me dérange. Ça rend l’art impossible, comme si monsieur ou madame tout le monde ne pouvait pas réellement faire de l’art, parce qu’ils ne feraient jamais quelque chose qui serait exposé dans une galerie. Ça crée une division entre les gens et l’art que je n’apprécie pas. »

« Les gens ont souvent peur de se lancer. J’ai des amis qui en font un peu et je leur dis qu’ils sont aussi des artistes. Ils me répondent que ce n’est pas beau comme les portraits que je fais, alors que j’ai juste plus de pratique. Je fais de l’art depuis 30 ans, mais quand tu commences, tu es quand même un artiste. C’est ça pour moi la définition d’un artiste : quelqu’un qui crée. »

Plusieurs services au même endroit

L’atelier possède également une galerie d’art, une boutique et un espace pour les plus jeunes. Il y a même un comptoir de service pour se procurer un thé ou un café.

Il est possible de consulter sa page Facebook pour obtenir plus de détails sur les services et les produits offerts.

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