Le cap maintenu sur la biométhanisation

Québec confirme une contribution financière de 500 000 $ à la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup (SEMER) afin de soutenir son fonctionnement avant qu’une décision soit prise quant aux investissements à venir.

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Pierre Fitzgibbon, et la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata (incluant Les Basques) et adjointe gouvernementale de la ministre du Tourisme, Amélie Dionne, en ont récemment fait l’annonce.

« Grâce à cette aide financière, l’organisme spécialisé en biométhanisation sera à même de poursuivre ses activités et d’élaborer un important projet d’investissement. L’objectif : optimiser ses installations afin de produire du gaz naturel renouvelable liquéfié répondant à des critères de qualité spécifiques et le commercialiser », précise un communiqué du cabinet du ministre Fitzgibbon.

Prioritaire

« Le dossier de la SÉMER (Société d’économie mixte d’énergie renouvelable de la région de Rivière-du-Loup) est prioritaire. Nous desservons le Kamouraska, les Basques, Rivière-du-Loup, La Mitis, La Matapédia. En 2023, et peut-être même dès janvier, on aura des réponses pour un ou des projets qui auront été retenus, pour ce qui est des deux appels d’offres. »

« Si c’est positif, on devra passer à la vitesse Grand V pour rencontrer nos obligations pour la mise en opération commerciale en décembre 2026. Ça va monopoliser beaucoup d’énergie si on a des projets retenus », indiquait le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la SEMER, Michel Lagacé, dans une récente entrevue avec Le Soir.

Rentabilité à long terme

« Pour « décarboner » le Québec, on doit soutenir le développement de nouvelles technologies vertes et les organismes qui permettent la production d’énergie renouvelable à faible empreinte carbone. Avec l’appui annoncé aujourd’hui, la SEMER pourra terminer ses études de mise en marché et confirmer si la rentabilité du projet à long terme existe », croit le ministre Fitzgibbon.

« Au Québec, comme partout ailleurs, nous devons redoubler d’ardeur pour promouvoir davantage l’économie verte. Notre région l’a compris depuis longtemps, comme en témoigne le travail de la SEMER à titre de vitrine technologique en biométhanisation. Je suis très fière des efforts déployés par l’organisme pour participer au développement durable et à l’atteinte de nos cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre », renchérit la députée Dionne.

Usine de biométhanisation

Fondée en 2009, la SEMER a aménagé une usine de biométhanisation afin de traiter et de valoriser les matières organiques résiduelles pour éviter leur enfouissement. L’installation capte aussi le biogaz provenant d’un site d’enfouissement technique.