« On ne négocie pas, on discute! »
La Ville de Rimouski et la Fabrique Saint-Germain se rapprochentLe maire de Rimouski, Guy Caron, confirme que la Ville et la Fabrique Saint-Germain ont entamé des discussions concernant notamment l’avenir de la Place des Anciens combattants.
Une source du Journal Le Soir indique que les deux parties ne s’entendraient pas sur la superficie réelle sur laquelle s’étend le droit de propriété du terrain de la Place des Anciens combattants.
Dette de 200 000 $?
L’incertitude à ce sujet règne depuis plusieurs décennies en raison des nombreux échanges de services –parfois formels, parfois informels- que se sont rendus les deux entités au fil des ans. Aussi, les nuances entre droit civil et droit canon ne sont pas toujours évidentes à gérer.
L’auteur de ces lignes a déjà pris connaissance de l’un des nombreux documents légaux reliés à cette collaboration, il y aura bientôt 10 ans. Selon la personne qui nous l’avait dévoilé, la Ville devait 200 000 $ à la Fabrique pour des terrains cédés. La Ville avait contredit cette affirmation.
Flou
Il reste cependant et assurément un flou à éclaircir dans les différentes ententes liant la Ville à la Fabrique. Mais selon le maire, Guy Caron, interrogé à ce sujet ce matin, les récentes discussions en sont très loin. Ce dernier a d’autres intérêts dans la cathédrale.
Elle fait partie du processus de revitalisation du centre-ville de Rimouski et est au cœur d’un engagement électoral de monsieur Caron. Ce dernier veut faire du secteur centre de la rue Saint-Germain le foyer du quartier de la culture. La Place des Anciens combattants occupe une place tout aussi importante que la cathédrale, dans ce projet.
Revitalisation du centre-ville
« Ce sont d’abord et avant tout des discussions qui ont trait à la revitalisation du centre-ville. On a parlé du projet de quartier de la culture et de la vocation de la Place des Anciens combattants. On a parlé de l’état de la cathédrale également, des terrains de la Fabrique. Il n’y a pas de négociation en tant que telle, mais ce sont des discussions préliminaires. Il faudra éventuellement créer un comité de pilotage et de développement pour ce projet », reconnaît monsieur Caron.
Arpentage?
Le Soir a demandé à ce dernier s’il y aura éventuellement du travail pour les arpenteurs (et pour les notaires), dans ce dossier.
« On n’est vraiment pas rendu là dans nos discussions, on a juste commencé à se parler. On n’en est pas aux étapes d’arpentage ou quoi que ce soit du genre. Je tiens à souligner qu’on travaille très bien ensemble, surtout depuis que monsieur (Jean-Paul) Heppell en est président, et je parle de la Ville, de la Fabrique et de l’Archevêché. »
Pas d’affrontement
Monsieur Caron ne craint pas d’affrontement sur la fameuse question des titres de propriété. Cette question des titres nous semble importante, avons-nous insisté.
« Oui… mais étant donné les bonnes relations que nous avons tissées, il n’y a personne à ce point-ci qui souhaite aller contester quoi que ce soit. On est dans une phase de discussions et on échange de l’information. »