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Pointe-au-Père : un grand terrain de jeu

La Ville de Rimouski semble vouloir préserver l’environnement
Un amateur de ski de fond va faire sa randonnée quotidienne dans les alentours de la rue des Pluviers. (Photo: Journallesoir.ca, Pierre Michaud)

En tournée dans le secteur de la rue des Pluviers, à Pointe-au-Père, le représentant du Journal Le Soir a constaté que ce n’est pas la panique dans le voisinage, malgré certaines inquiétudes, concernant le grand développement domiciliaire à venir.

Cette sortie sur le terrain a été effectuée à la suite du reportage de notre collègue Marie-Christine Rioux, de Radio-Canada, rapportant les inquiétudes d’un groupe de citoyens au sujet du projet de la Ville de mettre en place des infrastructures qui permettront la construction de 800 à 1 000 unités d’habitation dans ce secteur.

Des citoyens qui demandent que la Ville préserve le boisé et les milieux humides.

Un autre espace vert est accessible au bout de cette rue. (Photo: Journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Cette dernière possède sept lots situés au Sud du boulevard Sainte-Anne, entre la rue du Sieur et l’avenue des Violettes, à Pointe-au-Père, tout juste à l’Est de l’avenue des Pluviers. Il y a des sentiers pour les marcheurs, raquetteurs et fondeurs en abondance, dans les alentours.

Pas d’inquiétude

Le représentant du Journal Le Soir a rencontré quelques citoyens au hasard, qui ne semblent pas préoccupés outre-mesure par le projet.

C’est bien vrai que plusieurs résidents profitent pleinement du plein air. Leurs inquiétudes sont compréhensibles, mais il faut dire que la Ville a l’intention de consulter les citoyens touchés plus que jamais, comme l’a indiqué, hier, la conseillère du district, Julie Carré.

On prévoit aussi que des commerces de proximité s’installeront dans le secteur. Les nouveaux résidents y trouveront eux-aussi une qualité de vie enviable, selon elle.

Ce n’est pas l’espace qui manque. (Photo: Journallesoir.ca, Pierre Michaud)

« C’est vrai que quand on me parle du projet, je pense tout de suite à ce qu’il pourrait y avoir comme impact sur l’environnement dont nous profitons tous les jours. Personnellement, c’est justement pour avoir des sentiers de ski de fond (ou de marche ou de vélo) aux portes de ma résidence que j’ai choisi de m’établir ici. Cependant, la Ville annonce qu’il y aura beaucoup de consultations, alors je me dis qu’il risque de se passer un certain temps avant que la construction commence et que j’en sois affecté. Pour l’instant, je continue d’en profiter. Après, on verra bien », a témoigné un résident pendant qu’il chaussait ses skis de fond.

C’était une belle journée d’hiver pour les activités de plein air, hier. (Photo: Journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Compréhension

Notre article d’hier midi sur le sujet a suscité beaucoup de réactions. Des citoyens trouvent que trop de consultations retardent l’action. D’autres constatent que le « syndrome » du pas dans ma cour revient constamment, à Rimouski. « Bon test pour le maire et le conseil municipal », écrit l’un. « Comme toujours, il y en a qui veulent le beurre (la conservation de la forêt) et l’argent du beurre (le p’tit boire de la SAQ à proximité) », ajoute l’autre.

Meilleure compréhension

Pour une meilleure compréhension du projet, l’auteur de ces lignes invite les citoyens à être attentifs aux informations rendues publiques par la Ville de Rimouski que nous relayons à nos lecteurs. La Ville a lancé sur son site Internet, la semaine dernière, une page d’information consacrée à ce projet.

« Nous voulons connaître les besoins et les idées de la population tôt dans le processus, pour que celles-ci se reflètent bien dans le concept d’aménagement. »

-le maire Guy Caron
La maire de Rimouski, Guy Caron (Photo journallesoir.ca- Véronique Bossé)

Propos rassurants

Les contribuables les plus inquiets en ce qui a trait à la protection de l’environnement trouveront des propos rassurants dans les commentaires du maire, Guy Caron :

Un marcheur profite du temps doux, hier. (Photo: Journallesoir.ca, Pierre Michaud)

« Nous souhaitons développer un nouveau milieu de vie qui correspond aux besoins des résidents actuels et futurs tout en accordant un grand souci à la préservation des milieux naturels. C’est pourquoi nous prévoyons différentes phases de consultation, et ce, dès les premières réflexions entourant le concept d’aménagement du secteur. Nous voulons connaître les besoins et les idées de la population tôt dans le processus, pour que celles-ci se reflètent bien dans le concept d’aménagement. »

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