La gestion de l’offre protégée
Un projet de loi adopté avec l’appui de 293 députésLe Bloc Québécois salue l’appui de la Chambre des communes pour faire progresser son projet de loi visant à protéger intégralement la gestion de l’offre dans les futurs accords commerciaux.
Il permettrait notamment de préserver la rentabilité de plus de 6000 entreprises agricoles québécoises qui opèrent selon le modèle de la gestion de l’offre. Le projet de loi a été adopté à l’étape de la deuxième lecture, avec l’appui de 293 députés, afin de protéger la gestion de l’offre lors des futurs accords commerciaux internationaux.
« Nous nous réjouissons que les libéraux se soient ralliés à notre position afin d’offrir à l’économie agricole québécoise, notamment au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, le soutien qu’elle mérite. L’agriculture est un secteur économique très important, mais c’est plus que cela. Ça représente un modèle de gestion sain, équitable et qui favorise l’agriculture à échelle humaine », souligne la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud.
Limiter les importations
La gestion de l’offre permet notamment de limiter les importations de produits sous gestion de l’offre (produits laitiers, œufs, volaille et dindon) afin que le marché se suffise à lui-même
en fonction de la consommation et des coûts de production.
« Ce projet de loi a été rendu nécessaire après une série de brèches contenues dans trois accords commerciaux, même si des engagements avaient été pris à cinq reprises pour protéger intégralement la gestion de l’offre par le biais de motions. Si le projet de loi se rend jusqu’au bout, ces engagements
devront enfin être respectés », note madame Michaud.
Les Américains dans le rétroviseur
La député estime qu’un loi devait protéger les entreprises de taille familiale avec toutes les
retombées que cela implique.
« Nous savons pertinemment que les États-Unis et les autres états « auront toujours faim ». Notre modèle agricole fait notre fierté et se démarque par l’excellence de ses productions. Nous demandons maintenant aux autres partis d’appuyer jusqu’au bout ce projet de loi, au bénéfice des producteurs de chez nous », conclut Kristina Michaud.