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Tragédie à Laval : pas assez de mots

La garderie éducative Ste-Rose (Photo tirée du site Internet de la garderie)

Au lendemain de la tragédie survenue à la garderie éducative Sainte-Rose de Laval, qui a coûté la vie à deux enfants et qui en a blessé six autres, les intervenants du milieu sont tous bouleversés.

Le Journal a rejoint plusieurs garderies et plusieurs centres de la petite enfance (CPE) de la région pour recueillir leurs réactions. Certains intervenants n’ont pas pu répondre, d’autres n’ont pas souhaité partager leurs commentaires. Ceux qui l’ont fait s’entendent pour dire qu’il n’y a pas de mots pour décrire ce qui est arrivé.

« Nous sommes de tout cœur avec les familles et avec l’équipe de la garderie qui ont malheureusement été touché par cette tragédie. C’est un grand drame que le Québec vit présentement », estime la directrice du Réseau des services à la petite enfance de l’Est du Québec, (RESPEQ) Anik Truchon.

Expliquer l’inexplicable

S’il n’existe pas de recette parfaite pour expliquer un tel geste à des enfants, la directrice du RESPEQ conseille aux parents d’être à l’écoute.

« Il faut être à l’écoute des signaux que les enfants peuvent témoigner. S’ils souhaitent en parler, je pense que c’est important de se mettre en mode écoute et d’être disponibles pour eux. Il faut pouvoir aussi les rassurer. En tant que réseau, notre rôle est aussi de démontrer justement notre soutien à ce grand mouvement », ajoute madame Truchon au sujet des drapeaux blancs que les garderies et les CPE accrochent aujourd’hui à leurs établissements.

Le CPE de l’Enfant du Fleuve s’est joint au mouvement de solidarité (photo Facebook)

« On est énormément attristé, on est sans mots. Notre équipe est sans mots. On ne comprend pas. Ce sont les seules commentaires que j’ai pour ce matin », partage la directrice du CPE de l’Enfant du Fleuve, Danielle Chapados.

« On est bouleversé et on est très touché. À part ce qui se dit déjà dans les médias, je n’ai pas d’autres mots, sauf mes sympathies aux familles des victimes. Je pense également à tout ce que la gestionnaire devra gérer. Ça doit être épouvantable de vivre ça », témoigne pour sa part la directrice du CPE l’Éveil des chérubins, Hélène Blanchet.

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