« Un gros week-end » – Maxime Coursol
Plus de 6 000 billets vendus pour les deux matchs face au Drakkar, samedi et dimancheUn bon week-end de hockey avec deux belles foules attend les partisans de l’Océanic samedi et dimanche à l’occasion de la visite du Drakkar de Baie-Comeau.
Engagé dans une lutte pour la troisième position de sa conférence, l’Océanic a quatre beaux points de classement à sa portée. Par contre, le Drakkar qui est actuellement 6e, pourrait s’approcher à quatre points de l’Océanic avec deux victoires en temps régulier.
Sans surprise, Serge Beausoleil met ses hommes en garde. « Je regardais Baie-Comeau hier. Ils menaient 3-2 un moment donné. Québec les a pris à la légère et a failli se faire prendre. Le Drakkar est gros en arrière et est bien structuré. Il faudra travailler pour gagner nos matchs. Si quelqu’un pense que ce sera facile, il n’est pas à la bonne enseigne. Baie-Comeau est une équipe qu’il faut respecter qui a gagné des gros matchs récemment comme à Rouyn-Noranda où on n’a pas gagné depuis deux ans. On joue devant nos partisans, on a un message à passer », avise-t-il.
Son jeune attaquant de 17 ans, Maxime Coursol, est du même avis. « Ce sera un gros week-end, Baie-Comeau a une bonne équipe et on a souvent de la misère contre eux. Ils travaillent fort et ont une bonne défensive. Va falloir être prêt. »
Coursol montre un dossier de 8-9-17 en 48 parties cette saison. « Je suis content de mon développement. J’aide l’équipe offensivement plus que l’année dernière. Je dois me concentrer sur mon jeu, sans me mettre de pression. Je ne m’attarde pas nécessairement à ça, mais davantage à voir l’équipe avancer en vue des prochaines séries », dit celui qui a su mériter du temps de jeu sur l’avantage numérique.
Deux bonnes nouvelles
L’entraineur-chef avait de bonnes nouvelles concernant ses deux blessés majeurs en Maël St-Denis et Jacob Mathieu.
« Ils pratiquent de façon régulière avec l’équipe, sans contact. Ils ont travaillé comme des damnés pour revenir au jeu. On pensait à huit semaines d’absence au début. Ils en sont à leur cinquième et ils sont près d’un retour. Ce ne sera pas en fin de semaine, mais pas longtemps après », souligne-t-il.
Philippe Boucher
Serge Beausoleil se dit peiné de voir partir ses homologues, Philippe Boucher et Pascal Daoust. Le premier a démissionné à Drummondville tandis que le second s’est fait montrer la porte à Val-d’Or.
« Ce sont deux gars de grande qualité avec qui j’entretiens de très belles relations. Avec Philippe, ça date de longtemps. J’avais beau avoir du millage, il m’a donné toute une chance quand il m’a amené à Rimouski. Je branlais dans le manche, car ma situation était très belle. Il m’a dit si tu veux coacher junior, c’est le moment. Et, je lui en serai toujours reconnaissant », souligne celui qui en est à sa 12e saison à la barre de l’Océanic.