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Steven Lee Potvin : toujours en mouvement

Steven Lee Potvin (crédit photo : Stéphane Bourgeois)

L’acteur Rimouskois, Steven Lee Potvin est bien occupé ces derniers temps, alors qu’il joue presque tous les jours dans une pièce présentée à Montréal.

En entrevue avec le Journal, monsieur Potvin raconte comment se passe les choses de son côté.

« En ce moment, je joue dans une production qui s’appelle « Gaz Bar Blues » qui est une adaptation au théâtre du film, qui est sorti au début des années 2000. Il s’agit d’une coproduction : c’est-à-dire que c’est un spectacle du Théâtre Duceppe à Montréal, qui joue à la place des Arts et du théâtre La Bordée à Québec. »

« Je me sens vraiment choyé. Ils ont fait un appel d’audition pour tous les rôles, à travers le Québec, parce qu’il y a une particularité : tous les comédiens sur scène jouent aussi d’un instrument. Ça n’a pas été de tout repos à monter. J’ai été entrainé et j’ai appris à jouer de l’harmonica pendant un an pour ça. C’est aussi une grosse aventure, parce que nous faisons de janvier à février à Montréal, puis en mars à Québec, pour ensuite aller en tournée. »

De retour au bercail

D’ailleurs, le spectacle sera présenté à Rimouski le 28 avril, à la salle Desjardins-TELUS. Selon le comédien, quelques places sont encore disponibles.

Ce sera donc l’occasion pour lui de revenir en ville, bien qu’il ne soit pas parti depuis très longtemps, étant donné que de septembre à octobre, il était en tournée pour « L’incroyable et ineffaçable histoire de Sainte-Dignité-de-l’Avenir. Une création du Théâtre les gens d’en bas, en collaboration avec le Centre de mise en valeur des Opérations Dignité. »

Steven Lee Potvin et Odile Gagné-Roy (crédit photo : Stéphane Bourgeois)

« Ma copine et moi avons fait ça en tournée cet automne, dans presque tout l’est du Québec. C’était étrange, parce que c’était vraiment éphémère comme sensation. On crée un spectacle, on passe un an de notre vie à l’écrire, à le mettre en scène, à le pratiquer, mais en tournée, tout va très vite. Je n’ai donc pas vraiment eu le temps d’en profiter, mais on l’a fait. »

« On a eu la chance de gagner un prix, dans la catégorie coup de cœur culturel des Rimouskois, aux Prix culturels rimouskois de 2022. Ça aussi c’était capoté, mais encore une fois, c’est un drôle de métier, parce que quand nous avons reçu le prix, je ne pouvais pas être présent parce que je répétais « Gaz Bar Blues » à Montréal. Revenir à Rimouski, ça me fait toujours quelque chose. C’est comme un honneur de revenir jouer. Je vais toujours privilégier la maison, si je le peux. »

Deux buts complètement différents

Si sa carrière va bon train et qu’il est bien connu du milieu, il n’a pas toujours été certain du chemin à emprunter. Depuis qu’il est jeune, deux professions l’intéressent : être médecin ou être acteur.

« Quand j’étais petit, j’ai trouvé un enregistreur et en jouant avec, j’ai dit : quand je serai plus grand, je serai médecin ou acteur. Toute ma vie, j’ai étudié dans l’optique de devenir médecin. J’étais dans le programme d’éducation intermédiaire (PEI) au secondaire, j’ai fait mes sciences pures au Cégep. Un jour, j’ai touché à l’impro et ça m’a donné la piqûre. »

« Je savais que j’avais ce souhait de faire de la scène plus tard, mais on dirait que je m’étais assuré d’avoir un plan B. En essayant l’impro, j’ai complètement changé de branche. J’adorais les sciences, mais je n’étais pas certain de vouloir en faire un métier. Donc, j’ai fait un baccalauréat en littérature à l’Université du Québec à Rimouski. J’oserais dire que j’ai fait un bacc en improvisation. Je lâchais souvent des cours, je prenais mon temps et je faisais beaucoup d’impro. »

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