Mon histoire d’amour avec les vêtements

En toute simplicité, j’assume ma féminité et mon côté sensible, qui se réjouit et s’émerveille de tout. C’est parfois troublant de réaliser que cette sensibilité peut aussi devenir une façon de percevoir des sensations visuelles, auditives, tactiles, odorantes. Voici mon histoire d’amour avec les vêtements.

Suivez-moi dans cette chronique qui vous transporte dans cette réalité à la suite d’une expérience mémorable avec les vêtements.

Je ne suis pas une grande fan du magasinage. J’entre dans un commerce et en cinq minutes, je trouve ou repart. Pour les vêtements, c’est encore plus simple. Je sais ce qui me va et ce qui ne m’ira pas. Enfin, je ne me trompe pas souvent.

40 ans

À 40 ans, mon style évolue. J’aime le confort, mais j’aime également l’élégance. Porter ce vêtement qui va te faire sentir belle. Bien dans ta peu. Rayonnante, resplendissante.

Je me souviens de mes rentrées scolaires. J’avais tellement hâte de pouvoir porter mes vêtements neufs. Personne ne le remarquait, mais moi je le savais. J’éprouvais de la fierté, même un peu vaniteuse du haut de mes huit ans.

La robe

Je ne sais pas pour quelle raison, mais je portais rarement une robe, seulement pour les grandes occasions. Ceci a certainement ancré quelque chose dans mon esprit car aujourd’hui, dès que le temps devient plus clément, je ne porte pratiquement que ça!

Au Moyen-âge considérée comme un vêtement uniquement masculin, elle est aujourd’hui si féminine. Gracieuse, elle se décline dans tellement de style que toutes les femmes peuvent trouver le modèle qui lui va le mieux. Chanel, Dior, Versace, je n’aurais certainement jamais l’un de leurs vêtements sur le dos, mais grâce à ces créateurs, la mode évolue et se décline pour tous les types de portefeuille.

Un long aparté pour revenir au magasinage et au style de vêtement. Je ne me retrouve presque plus dans les commerces de grande chaîne. Soit les tailles sont ridicules, soit le style est un peu trop sexy, soit les coupes ou la mode ne sont pas de mon goût.

Une histoire de 119 ans

L’épopée d’une entreprise centenaire débute en 1904, alors que Joe Beaulieu ouvre son magasin général «Magasin Beaulieu», où l’on retrouve des produits d’épicerie, des vêtements et le fameux gros gin DeKuyper, bien populaire à l’époque.

Son fils, Alphonse Beaulieu, assure ensuite la relève de ce magasin général. En 1970, Jean Beaulieu, le fils d’Alphonse, se porte acquéreur de la bâtisse actuelle et liquide l’épicerie dans le but d’en faire une mercerie pour hommes, qu’il nomme La Maison Jean Beaulieu.

En 2008, Jean-Martin Beaulieu, le fils de Jean, prend la relève. En 2015, il crée deux nouveaux départements, dans cette même bâtisse : un département pour femme et une franchise de l’entreprise SurMesur. La Maison Jean Beaulieu devient alors Beaulieu Collections, prêt-à-porter pour hommes et femmes.

Beaulieu Collections est l’une des rares entreprises à pouvoir se vanter d’avoir pignon sur rue au même endroit, depuis plus de 115 ans, malgré deux incendies, dont celui du grand feu de Rimouski, en 1950. 

Ma nouvelle boutique préférée

Il ne m’aura fallu qu’une seule visite pour tomber en amour. Ce n’est pas une boutique comme les autres.

Ce que les hommes vivent dans une mercerie, se faire habiller, conseiller par un professionnel qui, au premier coup d’oeil, sait exactement ce qui t’ira bien.

Mesdames et messieurs, je vous annonce que ce service existe également pour nous.

Moment princesse

J’ai programmé un rendez-vous, mardi matin, à 10 h. On ne me pose que deux questions, pour quelle occasion, ma préférence de style. Je n’ai pas à nommer ma taille, puisque j’ai pris le rendez-vous en personne.

L’expérience complète déjà l’objet d’une deuxième chronique, mais je peux vous dire que Loulou à vu son côté princesse complètement comblé!

Heureuse que cette entreprise locale soit encore des nôtre après tant d’années et les épreuves des dernières années. À bientôt!