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Éducation

3,5 M$ pour former en industrie maritime

De gauche à droite : François Dornier, directeur général du Collège de Rimouski; Jean Lortie, président par intérim de la Commission des partenaires du marché du travail; Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi et ministre responsable de la Côte-Nord; Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la condition féminine; Manou Bernard, directrice générale du Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie maritime. (photo courtoisie)

La ministre de l’Emploi et ministre responsable de la Côte Nord, Kateri Champagne Jourdain, a annoncé cette semaine l’attribution de 3,5 M$ destinés à l’optimisation de la formation des travailleuses et des travailleurs du secteur maritime.

Pour faire cette annonce, madame Champagne Jourdain était accompagnée de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, du président par intérim de la Commission des partenaires du marché du travail, Jean Lortie, et de la directrice générale du Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie maritime (CSMOIM), Manou Bernard.

Former la main-d’oeuvre

Cette aide financière permettra de soutenir le développement des compétences de la main-d’œuvre et l’adaptation de formations afin de répondre aux nombreux besoins découlant à la fois de la révision du Règlement sur le personnel maritime (RPM) de Transports Canada et de l’évolution du domaine du transport maritime.

L’Institut maritime du Québec (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Mobilisée pour offrir une réponse adaptée aux enjeux de l’industrie maritime, la Formation continue de l’Institut maritime du Québec a conclu une entente de collaboration avec le CSMOIM pour l’adaptation de 22 formations destinées majoritairement au personnel navigant.

Une formation sous différentes formes

La nouvelle ingénierie de formation proposée prévoit différents scénarios de modes d’enseignement (synchrone, asynchrone, hybride) en fonction des besoins et du contexte de la formation. Elle mise davantage sur des apprentissages en ligne favorisant l’accessibilité, peu importe où et quand, tout en assurant un enseignement technique de qualité en présence, lorsque requis.

« L’industrie maritime est dans une phase d’évolution très rapide, ce qui représente un défi de taille. Je pense qu’une partie de la solution à ces changements réside dans la formation, tant d’un point de vue de la progression des carrières que de la qualification de la main-d’œuvre. C’est pour cette raison que mon équipe et moi avons entrepris, nous aussi, un virage vers des formules d’apprentissage innovantes, plus souples et qui répondent mieux à la réalité de l’industrie », explique la directrice à la Direction des formations continues et du développement institutionnel du Collège de Rimouski, Julie Gasse.

Fiers de leur participation

« Le Collège de Rimouski, dont l’Institut maritime du Québec fait partie, est fier de participer à ce grand chantier de développement des compétences avec le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie maritime. Je me réjouis de cette entente sans précédent qui démontre le dynamisme et la vitalité de notre institution et de notre formation continue », précise le directeur général du Collège de Rimouski, François Dornier.

« Je suis très fière d’assister à l’annonce d’un projet aussi porteur qui envoie à la relève de l’industrie, diplômée de l’IMQ, un signal positif d’une industrie dynamique qui se modernise. Cet apport financier offrira des perspectives de progression de carrière stimulantes et contribuera assurément à la rétention des travailleuses et des travailleurs ainsi qu’à l’attraction de nouvelles candidates et de nouveaux candidats au sein des carrières maritimes », ajoute la directrice de l’Institut maritime du Québec, Mélanie Leblanc.

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