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Une belle histoire de persévérance

Vincent « VoRo » Rioux au Salon de la bande dessinée de Montréal en 2019. (Photo: courtoisie)

L’auteur bicois de bande dessinée, Vincent Rioux, alias VoRo, récemment revenu d’un séjour en France, revient sur son parcours semé d’embûches et discute de ce qu’il prévoit pour la suite.  

S’il réside toujours au Bic, monsieur Rioux aura eu à se promener beaucoup dans le cadre de sa carrière et pas seulement pour faire la promotion de ses livres, comme il vient de le faire en France pour « L’Agent Double », son nouveau livre qui devrait sortir vers la fin mars.

« Je travaille déjà sur mon prochain livre. Cela fait déjà presque six mois que « L’Agent Double » est terminé. Il y a toujours un grand délai avant la mise en marché, alors je travaille déjà sur mon prochain livre, qui va raconter mes jeunes années. »

Un parcours peu évident

VoRo raconte en quoi le fait de devenir un auteur de bande dessinée représentait un véritable défi au début de sa carrière. Il ne manquait ni d’ambition, ni de passion ou de motivation, mais il devait quitter le Québec pour atteindre son but.

« J’ai toujours travaillé dans le but de faire de la bande dessinée un jour. J’ai étudié en graphisme au Cégep. C’était à peu près le seul programme où je pouvais avoir des cours d’arts plastiques et dessiner, mais c’était plus dans le but de me ramasser un peu d’argent pour étudier en Europe. »

« Il a fallu que je déménage en Belgique, que je cogne aux portes des éditeurs pour leur présenter mes dessins et mon portfolio, alors il a fallu travailler très fort pour réussir à mettre en place un petit marché de la bande dessinée au Québec. Aujourd’hui, nous devons être environ 70 auteurs québécois sur 7000 auteurs français. Ça reste très marginal, même si la bande dessinée est beaucoup plus reconnue de nos jours au Québec et qu’il y a même une école à Gatineau qui enseigne la bande dessinée. Je suis donc très fier d’être là où je suis, puisque quand j’ai commencé, il y a 25 ans, c’était un peu comme se lancer dans une mission impossible. »

Mené par la passion

S’il a réussi en tant qu’auteur de bande dessinée, c’est parce que sa passion pour son métier est présente et constante depuis son enfance.

« J’aime écrire et dessiner depuis que je suis jeune. La seule façon que j’avais trouvé pour combiner mes deux passions à l’époque était en faisant de la bande dessinée. C’est sûr que je consommais à peu près tout ce qui racontait des histoires, autant des dessins animés, des livres que des bandes dessinées. Quand j’ai découvert la bande dessinée, j’ai compris que c’était ce que je voulais faire quand je serai plus grand, que c’était ce qui me permettrait de faire mes deux passions en même temps. »

C’est donc ce que le prochain livre de VoRo relatera.

« Il part de mon enfance, à l’époque quand j’étais un petit Québécois qui restait au Bic, dans un petit village dans le fond d’un bois, qui va devenir auteur de bande dessinée. Dans un où il n’y avait aucune école de bande dessinée et où personne, aucun Québécois, qui gagnait sa vie en faisant de la bande dessinée. Ce sera donc un petit récit en noir et blanc, un roman graphique, qui va raconter l’histoire d’un petit garçon qui est différent, qui ne rêve pas de jouer au hockey, mais bien de faire de la bande dessinée. »

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