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Une autre ressource en soutien aux ainés

(Photo Unsplash – crédit : André Ouellet)

La conseillère du district 4 (Rimouski-Est) Cécilia Michaud, présente l’organisme pour lequel elle travaille, soit l’Initiative du travail du milieu auprès des ainés vulnérable (ITMAV).

Chapeautée par le Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette, l’existence d’ITMAV remonte déjà de quelques années.

« Quand on parle de vulnérabilité, c’est très large. Il peut être question d’isolement, d’une fraude financière, d’un abus physique, d’un deuil. Et pas seulement le deuil d’un être cher, mais aussi le deuil qui se produit lors de changements, tels qu’un déménagement », explique madame Michaud.

Être près des gens

« Je suis plus sur le terrain : je me considère davantage comme une travailleuse de rue auprès de la clientèle. Si je veux rejoindre cette clientèle qui a peut avoir besoin d’aide, il faut qu’elle connaisse ce partenariat, qui est d’ailleurs un service confidentiel et gratuit. »

Cécilia Michaud (Photo: courtoisie Cécilia Michaud)
Cécilia Michaud (Photo: courtoisie Cécilia Michaud)

« Les gens réagissent à l’aide qui est offerte selon leur volonté. Mon rôle est de créer des ponts avec des organismes qui sont là pour les aider. S’ils souhaitent faire leur budget, il y a des organismes qui peuvent les aider, le Comité Logement peut leur venir en aide lors d’un déménagement. Je suis donc là pour faire des paliers avec d’autres organismes. »

Pas toujours évident

La conseillère Michaud ne se cache pas que son travail la confronte à des aspects qui ne sont pas toujours simples.

« Ce qui est difficile, c’est de voir des ainés qui ont été abusés physiquement ou monétairement. Il s’agit d’un processus qui est très long, avec lequel ces personnes doivent vivre quotidiennement. Cette vulnérabilité vient me chercher beaucoup plus. Il ne faut pas faire l’autruche, on ne sait jamais quand ça peut nous arriver, peu importe l’âge que nous avons et c’est très difficile émotionnellement. »

« Les ainés sont des gens que je côtoie beaucoup. J’ai aussi vu mes parents vieillir et rencontrer certains obstacles, tout comme mes beaux-parents. C’est aussi notre avenir, je vois le mien venir et j’aimerais bien que des choses changent. »

L’importance de la bienfaisance

Après, il n’est pas nécessaire d’être travailleur ou travailleuse de rue pour faire une différence : Cécilia Michaud estime que faire preuve de bienveillance au quotidien peut donner un bon coup de main.

« Ce que les gens peuvent faire, c’est de porter attention aux personnes qui les entourent. S’ils remarquent des changements dans la santé de certains voisins, qu’ils se déplacent ou qu’ils marche différemment, il se pourrait qu’ils aient besoin d’aider pour accomplir certaines tâches. Offrir de l’aide, dans la collectivité, être à l’écoute de ce qui se passe, en devenant des voisins solidaires. »

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