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Les enseignants et le SERM tiennent bon

Les membres du SERM, ce matin (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Malgré le temps frisquet, ce sont plusieurs membres du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM) qui étaient dans le stationnement du Centre de services scolaire des Phares ce matin pour manifester contre les demandes de leur employeur, mais aussi soutenir l’équipe de négociation.

Cette équipe est composée de deux enseignants, d’un conseiller syndical et du président du SERM, Jean-François Gaumond.

« La porte-parole patronale, c’est quelqu’un qui vient de Québec et qui est grassement payé par nos taxes et nos impôts. La dernière fois qu’il y avait une porte-parole, elle est allée sur la négociation nationale, c’est pour cette raison que les démarches ont ralenti, mais aussi la COVID-19. »

« On aimerait un règlement, mais ça prendra la bonne foi de l’employeur. Mardi soir, il nous a envoyé une offre de règlement, dans laquelle se trouvent pratiquement justes les choses qu’il veut, pour nous donner des grenailles. Ce n’est pas ça une négociation », relate monsieur Gaumond.

Valoriser la profession pour attirer de la main-d’œuvre

« De toute façon, on est en pénurie de main-d’œuvre. On a du mal à trouver des enseignants légalement qualifiés. Ce n’est pas le temps de faire des contre-propositions, mais bien de modifier les conditions de travail pour avoir plus d’enseignants. »

« Le Centre de services, dans sa négociation locale, a des leviers pour améliorer les conditions de travail des enseignants d’ici. Si les conditions de travail sont bonnes au Centre de services scolaire des Phares, il y a des chances qu’on puisse recruter des enseignants d’ailleurs. C’est l’avantage d’offrir des conditions de travail qui ont de l’allure, en considérant que présentement, il n’y a pas d’enseignants. »

Pas de soutien aux employés

Comme mentionné dans un communiqué, en prévision de la manifestation de ce matin, parmi ce qui est demandé de la part de l’employeur, on retrouve le retrait des congés spéciaux pour accompagner des proches atteints de maladie grave.

« L’employeur n’est pas là pour soutenir ses employés : c’est ce qui nous frappe le plus. On ne sent pas important et on l’a vue pendant la pandémie : il était dit que les profs ont maintenu le système d’éducation à bout de bras, autant que les infirmières en santé. On veut donc un peu de reconnaissance et pas juste des lignes dans un rapport annuel. »

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