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De la Colombie à l’UQAR

Cinq étudiants témoignent de leur expérience à Rimouski
Dans l’ordre habituel, Maria Angelica Martinez Silva, Santiago Gomez Rodriguez, Gloria Andre Sanchez Lamprea, Jose JaimeGarcia Gonzalez, Johanna Vega Sequeda, Luis Avila Romero et Alejandra Granados Galvan. (Photo courtoisie UQAR Stéphane Lizotte)

Des étudiants de la Colombie choisissent de plus en plus de poursuivre leur parcours universitaire à l’Université du Québec à Rimouski.

Étudiante à la maîtrise en gestion de projet, Gloria Andrea Sánchez Lamprea a effectué un retour aux études après avoir travaillé pendant 19 ans dans le secteur public de la ville de Bogotá. Elle est arrivée à Rimouski en janvier 2022.

« Ce retour à la vie universitaire après plusieurs années de travail m’a permis d’avoir un autre regard grâce à mon expérience professionnelle et à mes intérêts. Pendant mes cours, je pouvais faire des liens entre ce que j’ai vu dans la pratique et la théorie. C’était aussi intéressant de pouvoir comparer comment les choses sont faites ici et ailleurs dans le monde. Présentement, je rédige mon mémoire de maîtrise qui porte sur la question : comment la gestion de projet doit faire face à la transition écologique? »

L’UQAR (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Maria Angelica Martinez Silva s’est établie à Rimouski en 2015. Elle a réalisé une maîtrise et un doctorat en océanographie à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski de l’UQAR (ISMER-UQAR). En 2022, elle a reçu la médaille d’or du programme de la Médaille académique du Gouverneur général pour souligner l’excellence de son dossier universitaire.

« Aujourd’hui, je travaille en tant que chercheuse postdoctorale à l’UQAR et à l’ISMER sur différents sujets dans les domaines de la physiologie des poissons et de la génétique. En plus de mes activités professionnelles, je m’implique pour les personnes issues de l’immigration à Rimouski auprès de différentes organisations. »

Faire carrière au Bas-Saint-Laurent

Biologiste marin de formation, Santiago Gómez Rodríguez a réalisé une maîtrise en gestion des ressources maritimes pour bonifier ses connaissances en économie.

« Ma maîtrise m’aide à mieux comprendre le comportement des pêcheurs en face aux ressources. Après ma maîtrise, j’ai commencé un doctorat sur la dynamique de la flotte de pêche de poissons de fond et comment le commerce international a affecté les stocks de poisson de fond, surtout sur deux espèces à grande valeur commerciale au Québec, le sébaste et la morue. » Après ses études, M. Gómez Rodríguez espère faire carrière dans le domaine de la recherche dans la région.

Alejandra Granados Galván a entrepris un doctorat en océanographie il y a trois ans. La biologiste de formation étudie la contamination des microplastiques et des contaminants associés aux plastiques dans la neige et la faune dans l’Arctique canadien.

« Je suis très heureuse de faire un doctorat à l’UQAR, une université qui se démarque par la qualité de ses recherches en sciences de la mer et l’expertise de ses professeures et ses professeurs. Comme étudiante étrangère, j’ai pu bénéficier des bourses d’études qui offertes par l’UQAR et l’ISMER. Cela m’a permis d’accéder à une formation de qualité internationale », mentionne la chercheuse qui souhaite s’établir au Canada pour travailler comme chercheuse en océanographie et en sciences environnementales.

Expérience de vie

Johanna Carolina Vega-Sequeda est également une candidate au doctorat en océanographie. Arrivée à Rimouski en mars 2022, elle réalise son projet de recherche sur les impacts de l’acidification des océans sur les organismes calcaires marins.

(Photo courtoisie UQAR)

« Malgré les difficultés que j’ai eues avec la langue, cela a été une belle expérience de vie de laquelle j’apprends beaucoup. J’ai la chance d’avoir une équipe de travail excellente et agréable et je suis très reconnaissante envers ma directrice, la professeure Fanny Noisette, mes amis colombiens de Rimouski et mes collègues de l’ISMER pour leur soutien, leur empathie et leurs précieux conseils. Cela m’a aidé à m’adapter tant sur le plan personnel que professionnel dans cette belle ville. Ce voyage a été un passeport plein d’opportunités », conclut la chercheuse qui compte s’établir au Canada pour travailler dans le secteur de la recherche.

L’UQAR a des ententes-cadres avec huit établissements universitaires de la Colombie. Ces ententes visent à faciliter la venue d’étudiantes et d’étudiants colombiens dans le cadre de leurs études de 2e ou de 3e cycles. Pour plus d’information, on visite la section internationale sur le site de l’UQAR. 

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