Un sursis pour la maison brune
Par 27.02.2023 17:00
Après que l’annonce de sa démolition ait susciter l’indignation lors du dernier conseil municipal, la maison brune, située au 304 avenue de la Cathédrale, pourrait ne pas être démolie, dépendamment du résultat d’une audience publique qui aura lieu le mardi 14 mars à 17 h 30, à la salle du conseil.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, explique qu’il s’agit d’une question de suivre ce que la loi demande.
« Le règlement ne dit rien présentement au sujet d’une révision, sauf que la loi sur l’aménagement et l’urbanisme dit quant à elle qu’une demande de révision doit être prise en considération par le comité de démolition, alors on suit ce que la loi nous demande de faire. »
Faire preuve de transparence
« Nous n’aurions pas été forcés de faire une audience publique : nous aurions pu faire une révision de la décision comme conseil municipal, mais nous avons jugé que cette décision avait besoin de transparence et que ce processus pourrait peut-être nous aider à peaufiner notre mécanisme d’audience publique, qui sera obligatoire dans le cas des demandes de démolition d’immeubles à compter du 1er avril.
« Comme la loi sur le patrimoine culturel ne nous donne pas d’indication à la manière dont l’audience devra être tenue, nous pourrons nous servir de cette audience pour travailler sur le sujet. »
À valeur exceptionnelle
Rappelons que lors du dernier conseil municipal, plusieurs citoyens se sont mobilisés pour dénoncer l’avis de démolition concernant la maison brune, est décrite comme ayant une valeur patrimoniale exceptionnelle, par la Société rimouskoise du patrimoine.
Donc, son importance patrimoniale, le fait qu’elle abrite cinq personnes dans un contexte de crise du logement et les implications environnementales que représente sa démolition pour y construire quelque chose de nouveau sont d’autant de raisons qui ont suscité la colère des citoyens.
La maison devrait susciter encore le débat, ce soir, tandis que les modérateurs de la page Facebook « Sauvons la maison brune », ont invité les citoyens à se rendre sur place pour poser leurs questions.