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La guerre un an plus tard

Ariel Wolf, en compagnie de membres de sa famille, qui résident au Québec (Photo Facebook)

À peine plus d’un an après le début du conflit qui a débuté le 24 février 2022, lorsque la Russie a lancé les hostilités en attaquant l’Ukraine sur plusieurs fronts, la guerre continue de faire rage.

Selon ce que rapportait l’Agence France-Press en janvier 2023, la guerre aurait fait près de 100 000 morts ou blessés du côté de l’armée ukrainienne, sans compter 30 000 civils tués, selon des estimations données par le chef de l’armée norvégienne.

Ariel Wolf est originaire d’Ukraine, plus précisément de la ville d’Odessa. Il a quitté son pays d’origine en 1990 et habite dans la région du Bas-Saint-Laurent depuis environ une décennie. Monsieur Wolf a accepté de partager ses réflexions sur le conflit, à l’occasion de son bien triste premier anniversaire.

Presque le même peuple

« C’est sûr que c’est très triste, pour tout le monde, mais surtout pour moi qui vient d’Ukraine. Quand j’ai quitté en 1990, c’était encore l’Union soviétique, donc c’était encore un pays », raconte monsieur Wolf.

« D’abord, j’ai eu de la difficulté à comprendre le conflit et comment ça se peut parce que c’est presque le même peuple à mes yeux. Ce que le gouvernement russe fait aujourd’hui, ce n’est pas démocratique. Il ne fait aucune demande, il prend par la force et ce sont les civils qui en souffrent. »

(Photo Unsplash – crédit : Daria Volkova)

« Il y a beaucoup de morts des deux côtés. Il y a beaucoup d’infrastructures et de maisons qui sont détruites. J’ai encore de la famille en Ukraine. Ma tante et mes cousins ont fui leur maison et leur région. »

Des obstacles en santé et en travail

« Ma tante qui a le cancer n’a pas pu aller au même endroit que mes cousins parce qu’ils se sont réfugiés quelque part ou les infrastructures étaient détruites. Elle ne pouvait donc pas y trouver de médicaments. Heureusement, une autre famille a trouvé un appartement à ma ville natale, Odessa. C’est là qu’ils sont installés depuis quelques mois déjà. »

« C’est très difficile, ils sont inquiets pour leur maison et au sujet de ce qui se passe dans leur région. Ils n’en ont aucune idée. Ils reçoivent de l’aide du gouvernement, mais c’est très peu. C’est environ 75 $ canadiens par mois. Mes cousins ne parviennent pas à se trouver un emploi, parce que la guerre a eu un impact économique considérable. »

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