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Économie

Groupe JGS négocie avec Fort Prével

14 M$ de projets sur la table
L’Auberge Fort Prével. (Photo: Facebook)

Après le Club de golf Boule Rock de Métis-sur-Mer, le Complexe Aquamer de Carleton-sur-Mer et l’hôtel Gaspésiana de Sainte-Flavie, le Groupe JGS souhaite investir dans l’auberge et le parcours de golf de Fort Prével.

En janvier 2022, Jean-Guy Sylvain (JGS) achetait le Club de golf Boule Rock. Il prévoyait y implanter un hôtel et un camping, pour un investissement total de 8 M$, mais il y a eu de la résistance au sein de la communauté.

Pour faciliter l’acceptabilité sociale, monsieur Sylvain a eu la bonne idée en cours de route de s’associer à Chloé Giguère Gascon et Jean-François Fortin, qui sont notamment actionnaires de la brasserie le Ketch, à Sainte-Flavie, monsieur Fortin en étant également le maire et un politicien d’expérience.

Fort Prével a déjà été une propriété d’état. L’auberge, les chalets, le camping et le club de golf sont judicieusement situés à mi-chemin entre Gaspé et Percé.

Investissement

« Je confirme. J’ai déposé une offre d’investissement il y a trois semaines. J’ai participé à l’assemblée générale annuelle des membres à Gaspé. C’est une offre pour du développement, car Fort Prével est un site magnifique. En 2015, la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) a cédé à un organisme sans but lucratif pour la gestion du site. Mais depuis ce temps, l’organisme se bat pour avoir des subventions gouvernementales, parce que le gouvernement libéral précédent avait fait cette promesse. L’argent n’est jamais venu. La CAQ est arrivée et a renié cette promesse des libéraux », rappelle monsieur Fortin.

Chloé Giguère-Gascon et Jean-François Fortin. (Photo: courtoisie)

Proposition audacieuse

En somme, Groupe JGS propose une remise à neuf et une prise en charge du secteur hôtelier.

« Depuis huit ans, l’organisme quête de l’argent au gouvernement et il ne répond pas. Le site est magnifique. Ils arrivent à gérer le golf, mais ils n’ont pas les surplus qui leur permettraient de développer l’hébergement. Je leur ai présenté une proposition d’investissement assez audacieuse qui nous permettrait de moderniser tout ce qui est hébergement, d’opérer l’auberge, d’assurer une pérennité pour le golf également. Nous sommes en négociations », indique monsieur Fortin.

Une partie du camping de Fort Prével. (Photo: site Internet-Relance Fort Prével)

Échéancier

Il n’y a pas d’échéancier fixé.

« L’important pour nous et pour le comité stratégique qui a le mandat de négocier avec nous, c’est de laisser toute la place aux échanges, aux clarifications nécessaires et de prendre le temps de s’entendre sur le type de partenariat que nous souhaitons étable, en nous permettant de faire le tour du dossier. Donc, on n’a pas d’échéancier limite. On souhaite toutefois que ça avance rondement, en respectant les instances décisionnelles de Relance Fort Prével qui sont celles d’un OBNL, qui avance moins vite qu’un privé », observe monsieur Fortin.

Un trou du parcours de Fort Prével. (Photo: site Internet Relance Fort Prével)

Le Bic

Interrogé à savoir si Groupe JGS pouvait être intéressé par le Club Bic, qui pourrait être mis en vente, sa réponse est négative, mais pas définitive : « Nous n’avons pas amorcé de démarches de ce côté. Nous nous concentrons sur la péninsule gaspésienne pour le moment, à partir de Sainte-Flavie. Je ne dis pas que nous n’aurons pas d’autres projets au Bas-Saint-Laurent ou à Rimouski, mais nous n’avons pas fait d’approches en ce sens. C’est également le cas pour Val-Neigette. »

14 M$ d’investissements

« Il faut bien faire les choses si on veut développer efficacement, alors il faut consolider les projets que l’on mène déjà. Nous avons un plan de développement pour l’Est du Québec et c’est bien parti. On a un projet de développement pour Aquamer d’environ 6 M$. Pour le Gaspésiana, on a un investissement prévu de 8 M$ à l’automne.  »

La situation du Boule Rock, le long de la route 132, en fait une entreprise touristique à fort potentiel. (Photo: Club de golf Boule Rock)

« Pour le Club de golf Boule Rock, si on peut obtenir les autorisations réglementaires, on va être en bonne position pour développer le projet. Nous avons un appui unanime du conseil municipal de Métis-sur-Mer et on est attente de voir ce qu’en dit la population. Je vais présenter le meilleur projet possible au début de l’été et la population aura le dernier mot », mentionne Jean-François Fortin.

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