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Les Autobus Matanais en grève

Les chauffeurs sont sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022
Des autobus scolaires (Photo courtoisie CSN)

(Par la CSN) Les membres de l’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais Inc. déclenchent la grève générale illimitée en ce lundi 13 mars 2023.

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, ses 31 membres passent de la parole aux actes. Le syndicat affilié à la CSN estime que l’état actuel des négociations avec l’employeur ne laissent pas de choix à ses 31 membres.

« Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous déclenchons une grève. Nous revendiquons le même salaire pour tous, selon le nombre de circuits que nous effectuons. Nous demandons également une augmentation du nombre de journées de maladies », souligne Maryse Boulay, porte-parole du syndicat.

L’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais estime que la grève générale illimitée est le moyen ultime de se faire entendre de la partie patronale.

« Les salariés ont droit à des conditions de travail décentes. Il est clair que le transporteur ne voit pas le caractère essentiel du travail de conducteur de véhicule scolaire. S’il avait conscience du rôle que ses employés ont dans la vie des enfants, il aurait négocié depuis longtemps et réglé le renouvellement de la convention collective », déclare Pauline Bélanger, présidente par intérim du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

Des bonifications importantes

L’Association des chauffeurs d’autobus scolaires Matanais explique que les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications importantes de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conducteurs.

(Photo courtoisie Autobus Matanais Inc.)

« Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », croit Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

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