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Son tour du monde le ramène à Sainte-Luce

Julien Blais (Photo Facebook)

(Partie 1) Après avoir fait carrière à Montréal et s’être donné en prestation un peu partout dans le monde, le batteur rimouskois, Julien Blais, est récemment revenu dans sa région.

Puisqu’une carrière comme la sienne se résume mal en l’espace d’un article, son parcours sera divisé en deux textes. Cette première partie racontera ses débuts comme musicien.

« Je suis natif de Rimouski et j’ai commencé à jouer de la batterie, un peu par accident, à l’âge de 11 ou 12 ans. J’ai suivi quelques cours à l’époque à l’École de musique du Bas-Saint-Laurent. J’ai fait peut-être deux sessions de cours de batterie, à l’époque, je commençais mon secondaire 1. »

Au début de son adolescence, lui, qui était un admirateur du groupe rimouskois X-Large, se fait remarquer par les membres du groupe.

« Ils étaient mes idoles, alors j’ai formé mon propre groupe, avec des gens de mon âge pour les imiter. Comme ma maison n’était pas loin du skate park de l’époque, les membres du groupe m’ont entendu jouer et ils m’ont invité à rejoindre X-Large. »

Départ pour Montréal

« On est parti dans le coin de Montréal pour enregistrer notre premier album, qui était plutôt un EP, comme il y avait sept chansons. Pas longtemps après, nous avons fait la première partie de Blink-182, quand le groupe est venu à Rimouski. On s’est fait remarquer par une compagnie de disque de Montréal. »

Cela aura permis à X-Large de signer avec la maison, de partir en tournée et de jouer la première partie de plusieurs de leur groupe idole.

Deux membres de X-Large, Hugo Gosselin et Jean-François Blais aux Grandes Fêtes TELUS 2022 (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

« Encore aujourd’hui, je pense que nous sommes l’un des seuls groupes de musique formés à Rimouski qui a fait des tournées à l’extérieur du Québec, par exemple à Vancouver. »

Carrière comme batteur pigiste

Par après, en voulant jouer avec le plus de gens possible en devenant batteur pigiste, Julien Blais prend la décision de s’installer à Montréal.

« En 2001-2002, je suis parti vivre à Montréal, en essayant de jouer avec tous ceux avec qui je pouvais jouer. J’avais une réputation de batteur punk rock, étant donné mon association avec X-Large. Il y avait beaucoup de demandes, je recevais plusieurs appels de groupes montréalais, soit qui commençaient ou qui étaient un peu plus établis. »

Entrée dans la cour des grands

« Éventuellement, par un concours de circonstances, des amis qui faisaient aussi partie du monde de la musique ont croisé quelqu’un, en tournée aux États-Unis, qui se cherchait un batteur, alors ils m’ont recommandé. La personne m’a appelé, c’était Melissa Auf der Maur qui à l’époque, jouait de la basse dans le groupe Hole de Courtney Love. Peu de temps après, elle s’est jointe à Smashing Pumpkins pour quelques années. Après, elle était rendue dans son projet solo et elle s’en allait en tournée mondiale au début 2004. À l’automne 2003, j’ai reçu un coup de téléphone, c’était elle et elle m’a demandé si j’aimerais jouer avec elle. Elle est venue me voir jouer lors d’un concert au Club Soda de Montréal et j’ai eu le contrat. »

« Pour la première fois, je me suis retrouvé dans le monde des musiciens professionnels de tournées. Je suis parti avec elle pendant 2 ans, puis on a fait toute l’Europe, on a fait une partie de l’Asie. On a fait le Canada, les États-Unis, pour faire au total une centaine de concerts, sinon plus. »

La deuxième partie du texte sera présentée sur le Journal Le Soir le mardi 4 avril en avant-midi.

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