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Gagnon sera accusé de trois meurtres

L’accusé, Steeve Gagnon, à son arrivée au palais de justice d’Amqui. (Photo courtoisie Steven Leblanc-Journal de Québec)

Le présumé auteur de l’attaque au camion-bélier sur des piétons qui a fait trois morts à Amqui, le 13 mars, Steeve Gagnon, 38 ans, reviendra en Cour demain, ce mercredi 5 avril.

L’homme originaire de Saint-Léon-le-Grand, mais habitant à Amqui, sera formellement accusé de trois meurtres au premier degré et de neuf chefs d’accusation de tentative de meurtre en utilisant un véhicule à moteur.

Selon les nouveaux mandats émis ce mardi à son endroit, Gagnon sera accusé demain des meurtres de Gérald Charest, Jean Lafrenière et Simon-Guillaume Bourget et de tentatives de meurtre sur les neuf autres personnes blessées lors de cette tragédie. Steeve Gagnon avait initialement été accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort lors de sa première comparution, le 14 mars.

Détenu depuis son arrestation

L’accusé est détenu depuis son arrestation, survenue le jour même des tristes événements. Son enquête sur remise en liberté avait été fixée au 5 avril.

Rappelons que vers 15 h le lundi 13 mars, Steeve Gagnon, à bord de son véhicule, a foncé sur des piétons qui se trouvaient en bordure du boulevard Saint-Benoit Ouest, à Amqui, fauchant ainsi la vie de trois personnes en plus d’en blesser neuf autres.

Le premier ministre François Legault a réconforté des citoyens à Amqui. (Photo journallesoir.ca- Johanne Fournier)

Onde de choc

L’affaire a causé toute une onde ce choc, provoquant notamment une profonde réflexion sur les services fournis aux personnes en détresse, ayant des problèmes de santé mentale ou en situation de dépression.

De nombreux politiciens, dont le premier ministre François Legault se sont rendus sur les lieux dans les jours qui ont suivi le drame. Toute la semaine a d’ailleurs été consacrée à l’aide psychologique, au recueillement et à la recherche d’explications sur les motifs de ce geste.

La scène du drame survenu sur le boulevard Saint-Benoit à Amqui, le 13 mars. (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

Cet événement a rappelé une situation semblable survenue à Laval, le 8 février qui a fait deux jeunes victimes de quatre ans. Un chauffeur d’autobus, Pierre Ny Saint-Amand, avait alors foncé dans une garderie.

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