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500 places envolées en quatre minutes!

Beaucoup de frustration envers les camps de jour de Rimouski
(Photo courtoisie Ville de Rimouski)

La Ville de Rimouski est victime de son succès avec ses camps de jour, alors que 500 places affichées ce matin pour la première phase d’inscriptions ont trouvé preneur en quatre minutes seulement.

Cette situation a fait en sorte que 265 parents avaient affiché leur mécontentement par un commentaire sur la page Facebook de la Ville de Rimouski, au moment d’écrire ces lignes. La forte demande aurait aussi visiblement causé de la congestion informatique, selon les commentaires de certains parents.

Mauvaise surprise

« Encore une fois cette année, pour l’inscription de nos enfants aux camps de jour de la ville, la situation s’est avérée déplorable. Comme bien d’autres parents qui étaient prêts bien avant l’heure décisive, nous avons eu la mauvaise surprise de tomber sur un site Web non fonctionnel. Il nous était impossible de compléter l’inscription, puisque le site ne nous donnait pas accès aux différentes étapes », mentionne un parent rimouskois, Guillaume Therrien, joint par la Journal.

« On fait face à une demande assez importante. Les 500 places disponibles pour les 11 sites de camps de jours se sont envolées en moins de quatre minutes », rappelle Frédéric Savard, du Service des communications de la Ville de Rimouski. Les inscriptions se font en deux phases sur un site Internet spécialement dédié aux inscriptions. La seconde période, pour 440 places, commence à 18 h, aujourd’hui.

Des moniteurs d’une autre saison de camps de jour de la Ville de Rimouski. (Photo: Ville de Rimouski)

« Conscient qu’il peut survenir des enjeux »

« C’est certain qu’on répond à un besoin et c’est certain qu’on est conscient qu’il peut survenir des enjeux. Il y a des gens qui se sont présentés en personne; d’autres qui nous ont appelés. On a pourtant bonifié le nombre de places cette année de 15%. Il y a eu une année record l’an dernier avec 820 places. Cette année, on a 940 places et on s’attend donc à un nombre encore plus élevé de jeunes qui vont bénéficier des places dans les camps », précise monsieur Savard.

Frustrant

Guillaume Therrien renchérit pour sa part : « Déjà qu’il n’y avait que 500 places disponibles… Pour une ville qui a franchi officiellement le cap des 50 000 habitants récemment, c’est frustrant de se buter à un site Web dysfonctionnel, alors que chaque seconde compte pour tenter d’obtenir une place pour nos enfants. Un camp de jour est un endroit où ils peuvent socialiser, s’amuser et se faire de nouveaux amis pendant l’été, avant le retour à l’école. »

Grand engouement

« Nous sommes conscients qu’il y a un grand engouement en lien avec l’inscription aux camps. Il y a un deuxième volet ce soir. De ce que nous savons des enjeux techniques qu’ont connu certains citoyens ce matin, c’est le relevé 24, pour certaines personnes, qui ont été réglés. Pour le reste, ce qu’on nous a signalé comme problème était qu’il n’y avait plus de place. Il y a des enjeux de personnel dont il faut également tenir compte. On a besoin de plus de 140 moniteurs cette année et le recrutement va bien. »

« On est sensible à la situation. S’il y a une inscription aussi rapide et intéressée, c’est que les gens apprécient les camps de la Ville de Rimouski. Est-ce qu’il y aura plus de places dans le futur? Ça reste à déterminer. On s’assure toujours de faire un post mortem après une telle démarche, autant sur l’aspect informatique, que sur l’aspect nombre de places, que sur le plan budgétaire. Il y a différents volets à prendre en considération. Notre objectif premier est toujours le même : celui de mieux desservir les citoyens, faire en sorte que leur expérience soit positive », explique encore le porte-parole de la Ville.

« Pour ce qui est des activités proposées dans les camps, nous parlons d’activités sportives, jeux en groupes, bricolages, chansons, visites à la piscine, sorties spéciales et ateliers scientifiques, entre autres », note monsieur Savard.

Encore triste faute de place

Et le citoyen déçu, Guillaume Therrien, conclut :

« Comme si ce n’était pas assez pénible de devoir se battre pour obtenir des places en garderie, nous devons maintenant nous battre pour avoir des places aux camps de jour! J’ai deux petits garçons qui auront bientôt 7 et 5 ans. Ça fait deux ans que mon plus jeune est triste de ne pas pouvoir suivre son grand frère au camp de jour. On lui répète depuis longtemps que ce sera enfin cet été qu’il va pouvoir y aller, avec son frère. Je n’ose même pas imaginer sa déception si lui ou les deux ne peuvent y aller, faute de places disponibles. »

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