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Justice

L’infirmier négocie avec la Couronne

Infractions à caractère sexuel
Maxime Carbonneau doit répondre à divers chefs d’accusation allant de leurre informatique, d’agression sexuelle sur une personne d’âge mineur, à incitation à des contacts sexuels avec une personne d’âge mineur. (Photo courtoisie SQ)

L’infirmier itinérant Maxime Carbonneau, 26 ans, de Sainte-Anne-de-Beaupré, arrêté le 5 février à Amqui relativement à des infractions à caractère sexuel, poursuit des discussions avec le ministère public par le biais de son avocate, maître Marie-Alex Claveau.

Celle-ci a précisé mardi au palais de justice d’Amqui qu’un règlement est envisagé. Les dossiers sont reportés au 20 juin afin de permettre aux parties de poursuivre leurs discussions. Carbonneau demeure détenu d’ici là.

Arrêté le 5 février

Les enquêteurs du poste de la MRC de la Matapédia de la Sûreté du Québec (SQ) ont procédé à l’arrestation de Maxime Carbonneau le 5 février. Il est accusé de leurre informatique, d’agression sexuelle sur une personne d’âge mineur et d’incitation à des contacts sexuels avec une personne d’âge mineur. Les événements se seraient déroulés à Amqui, entre le 30 janvier et le 5 février.

Déjà accusé pour des événements à L’Ange-Gardien

Notons que le suspect faisait déjà l’objet des mêmes chefs accusations dans des événements s’étant déroulés cette fois à L’Ange-Gardien dans la MRC Côte-de-Beaupré, à l’été 2021.

« L’enquête tend à démontrer que le suspect aurait pu faire d’autres victimes mineures ailleurs au Québec en raison de son travail d’infirmier itinérant qui l’emmenait à se déplacer dans différentes régions de la province. Il utilisait différents profils sur les réseaux sociaux afin d’entrer en contact avec ses victimes entre autres sur ‘’Snapchat’’, où il utilisait les profils ‘’ Seb Dumas ‘’ et ‘’ Seb_MMJ ‘’ », rapporte le sergent de la SQ, Claude Doiron.

Maxime Carbonneau (Photo courtoisie SQ)

Crimes en série

Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée.

« Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes », explique le porte-parole policier.

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