CFYX : la députée condamne les propos de Monika Bourgeois
La députée de Rimouski réagit au dossier concernant la radio CFYX 93Dans la foulée de la controverse de la station CFYX FM93, à la suite de propos tenus par l’animatrice et journaliste Monika Bourgeois au sujet de l’agression sexuelle subie par la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, la députée de Rimouski condamne à son tour ces paroles prononcées.
Maïté Blanchette Vézina, qui est aussi ministre des Ressources naturelles et des Forêts et responsable du Bas-Saint-Laurent, a partagé une déclaration à cet effet.
« Je condamne fermement les propos tenus à l’endroit de Catherine Fournier sur les ondes de CFYX. Ce genre de discours qui culpabilise les personnes victimes d’agression sexuelle n’a tout simplement pas sa place dans notre société. »
« L’animatrice en question a présenté ses excuses aujourd’hui (jeudi). J’espère que celles-ci sont sincères et représentent pour elle une prise de conscience quant à la réalité des victimes d’agression sexuelle. Cette situation nous rappelle toutefois que ceux et celles qui font le choix de dénoncer leur agresseur risquent de faire l’objet de commentaires insensibles, ignorants ou même violents. Il faut changer les choses. »
Poser des gestes
En plus de dénoncer les propos de Monika Bourgeois, Maïté Blanchette Vézina invite la station à rectifier le tir en participant à la déconstruction des préjugés vécus par les victimes de violences sexuelles.
« Pour cette raison, je propose ceci à CFYX: inviter en studio des gens qui pourront expliquer la réalité des personnes qui ont vécu des violences sexuelles. Il ne manque pas d’experts et d’intervenants crédibles ici, à Rimouski, pour déboulonner les mythes et préjugés qui existent toujours…et qui sont parfois véhiculés sur les ondes radio. Parce qu’au-delà des excuses, il faut aussi des actions. »
Des mots qui ne passent pas
Entre le moment où l’animatrice s’est prononcée sur l’agression sexuelle et maintenant, beaucoup d’encre a couler à ce sujet.
Les paroles de madame Bourgeois se sont même rendu jusqu’à Catherine Fournier, qui a, à son tour dénoncé ce qui avait été dit, dans une publication Instagram plus tôt ce matin.