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Éducation

L’UQAR et l’ISMER obtiennent plus de 2 M $

Pour réaliser des projets de recherche dans le secteur maritime
Des chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski (Photo courtoisie UQAR)

Des chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER) viennent d’obtenir plus de 2 M$ du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologie (FRQNT) pour réaliser des projets de recherche dans le secteur maritime.

Un financement qui illustre le leadership de l’Université dans ce domaine clé pour le Québec. Sur les onze projets financés, six sont dirigés par des chercheurs de l’UQAR et de l’ISMER.

En tout, 23 propositions ont été évaluées par un comité d’experts dans le cadre du Programme de recherche en partenariat dans le secteur maritime du FRQNT, du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) et du Réseau Québec maritime (RQM). Près de 4 M$ ont été octroyés pour des projets de recherche.

« L’UQAR et l’ISMER comptent plusieurs chercheurs de pointe qui réalisent des travaux portant sur différents enjeux liés au domaine maritime. Fait à souligner, les projets appuyés par le FRQNT impliqueront des équipes en sciences de la mer, mais aussi en histoire et en éducation », indique le doyen de la recherche, Pietro-Luciano Buono.

Des projets conçus par l’ISMER

Quatre des projets financés ont été conçus par des professeurs de l’ISMER. Le professeur Daniel Bourgault mènera des recherches sur l’impact des vagues sous-marines sur la sécurité et la manœuvrabilité des cargos, alors que la professeure Gwénaëlle Chaillou poursuivra ses travaux sur la salinisation des aquifères côtiers et la santé des communautés.

Le Coriolis II, navire de recherche de l’Université du Québec à Rimouski. (Photo courtoisie UQAR)

Pour leur part, le professeur David Deslauriers développera une approche interdisciplinaire pour favoriser la conservation et la gestion de l’omble de fontaine et la professeure Fanny Noisette, qui est titulaire de la Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins, réalisera un projet sur la détection et la valorisation des algues échouées et côtières. 

Du côté de l’UQAR, le professeur en histoire Maxime Gohier effectuera des travaux de recherche sur les épaves de la flotte Walker qui s’est échouée en 1711 dans le secteur de la Côte-Nord. Enfin, la professeure en sciences de l’éducation Catherine Simard développera un projet pour la formation continue d’enseignantes et d’enseignants du primaire, du secondaire et du collégial portant sur l’éducation au maritime dans une perspective de transformation sociale et environnementale.

Bien que géré par le fonds Nature et technologies des FRQ, le programme vise à soutenir une approche intersectorielle de la recherche que cultive depuis six ans maintenant le Réseau Québec maritime (RQM). En effet, parmi les onze projets financés, quatre sont dirigés par des chercheurs en sciences de la santé et en sciences humaines et sociales.

Impressionnante collaboration

Selon son directeur, le professeur Dany Dumont, « l’impressionnant degré de collaboration et la grande pertinence des projets financés découlent en grande partie des efforts investis par la communauté de recherche québécoise dans les dernières années à transgresser les frontières disciplinaires afin de mieux cibler les enjeux et orienter la recherche.

Le professeur de l’Université du Québec à Rimouski, Dany Dumont. (Photo courtoisie UQAR)

Les nombreux ateliers de maillage, initiatives intersectorielles de recherche et projets de valorisation financés par le RQM et son programme Odyssée Saint-Laurent ne sont pas étranger au succès que l’on constate aujourd’hui. »

Au total, les chercheurs de l’UQAR et de l’ISMER ont obtenu un financement de 2 256 025 $ dans le cadre de ce concours du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies. « En plus de se démarquer par leur diversité, les projets financés feront avancer les connaissances sur des enjeux importants pour le Québec. Ils permettront aussi de former une relève scientifique en sciences de la mer, en histoire et en éducation », conclut M. Buono.  

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